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Histoire de la famille Kambourian

Cet article est la synthèse de plusieurs années de recherches généalogiques concernant l’histoire de ma famille Kambourian Kouyoumdjian.
C’est une porte vers des documents relatifs à cette histoire et un moyen pour rechercher et réunir les descendants des familles des arméniens d’Angora (Ankara).

Version 28 juillet 2012
KAMBOURIAN
Nom Kambourian manuscrit de la main de Roupen Kambourian, cousin de mon grand-père
Nom Kambourian manuscrit de la main de Roupen Kambourian, cousin de mon grand-père
Page de liens et de recherche
concernant
le nom de famille Kambourian
et
les familles arméniennes d’AngoraN’hésitez pas à me contacter :
nicolas.cambourian@free.frDifférentes écritures :
Kambourian, Kamburyan, Kamburian Cambourian, Camburian Cambour… Kambouriam, Kabourian ?
Autres noms proches ?? Kambouroglon Kambouroglou Kambur Kamburiat Kamburis Kamburoglu
Définition :
En turc cela veut dire « fils de bossu »The name Kamburyan in Turkish means ’The son of a hunchback’Peut être « cordonnier » dont le dos se courbe du fait de son travail
Histoire des noms de famille Arméniens  
Mon Arbre généalogique :
Voir ma page Geneanet
ou le site
Ma Famille :
Ma branche familiale est originaire d’Angora (Ankara) , après 1915 (ou après 1917 ? ) ils rejoignent Contantinople.
En 1925, ils émigrent en France à bord du « Monte Negro » .
Mon grand-oncle se souvient du panache de fumée du Vésuve lors du passage par Naples.

Ils rejoignent Marseille où ils prennent le train pour Aubenas et Pont d’Ucel pour travailler dans les usines de Soie de Louis Tourette.

Quelques membres de la famille sont nés à Konya avant 1915 (branche Boghos)
Konya est sur le plateau anatolien à environ 900 mètres d’altitude
Konia :

Orphelins en 1915 ils ont été vraisemblablement recueillis par la branche de l’aîné Andon (a priori à Constantinople), avant de venir s’installer à Paris.
Cette branche de l’aîné Andon part pour l’Argentine ( sauf Roupen qui se marie à Paris ). Quelques uns restent à Marseille jusqu’en 1948.
le ZEELANDIA, mis en service en 1910 …
 qui a conduit une partie de ma famille Kambourian en Argentine, via Cherbourg en 1930 !! après leur arrivée à Marseille cette même année.
photographie des célèbres derviches tourneurs de Konya

Les célèbres derviches tourneurs de KonyaKonya est la plus grande ville de Turquie (en superficie), préfecture de la province du même nom.
Elle est une ville connue pour ses tapis à motifs de maisons (en frise) et ses « etliekmek delicieuses » (pain à la viande).
Elle abrite dans la mosquée d’Ala’ad Dîn le mausolée dynastique où sont enterrés huit sultans du sultanat d’Iconium, ainsi que le mausolée de Jalâl ud Dîn Rûmî, appelé couramment Mevlana,un mystique persan soufi, fondateur de l’ordre des derviches tourneurs.Histoire d’Angora :carte de la Turquie actuelle

Angora n’était qu’une petite bourgade jusqu’aux années 1900. La ville ne comptait que 15 000 habitants en 1915 .
le séminaire provisoire d’Angora – 19e

vue d’Angora (Ankara) en 1838. Gravure sur acier, gravée par Alès d´après Préaux. Aquarellée à la main.

Turquie. Gravure sur acier, gravée par Alès d´après Préaux. 1838. Très bon état. Aquarellée à la main. 13,5×9,5cm. Montée sous passe-partout. Angora Türkei, Turquie, Gravure, Stich, Engraving, Angora, Ankara

photographie : Angora : Magasin en gros de Alexan Topalian et Fils (extrait de l’Arménie d’Antan)

Angora : Magasin en gros de Alexan Topalian et Fils(extrait de l’Arménie d’Antan)

carte postale ancienne :
Angora : les campagnes . Fameux jardins de « clichman oglou »

angora jardins clichman oglou ( chichmanian ?) Angora : les campagnes . Fameux jardins de « clichman oglou » ((Chichmanian ?))

photographie d’un hôtel ancien à Angora ( aujourd’hui Ankara)
un hôtel à Angora … aujourd’hui Ankara
La ville est passée d’environ 15 000 habitants en 1915 à … 3 763 591 en 2007 !!—
Au moins une partie de ma famille était a priori ( d’après l’annuaire Cervati)

extrait de l’annuaire oriental Cervati de 1891 : liste des commerçants où les noms Cambourian et Kambourian sont cités

dans le quartier de l’auberge-caravansérail ci-dessous :
Zagfiran (Safran) Inn : l’auberge Safran :
Located in Atpazari, Zagfiran Inn was built in 1512 by Haci Ibrahim Bin Haci Mehmet, a resident of Kayseri who settled in Ankara. Since the organisation was charted in 1512, it is presumed that it was built around this time. Half the Inn is private, half of it is devoted to praying for the soul of the builder, and taking care of the fountain at the entrance to the Lutfi Inn. There is a small mosque inside.

photographie de Zagfiran (Safran) Inn : l’auberge Safran, construite en 1512 à Ankara

également Yeni Han … 
deux photos 1935 ANKARA  … quartier YENI SHEHIR … un lien avec « Yeni han » ?
 en 1935, la population a déjà été multiplié par 4, passant de  35000 habitants en 1914 à 123 000.

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ANGORA
Données de l’annuaire orientale Cervati de 1891 
« 20 365 habitants dont 1635 grecs, 6276 arméniens,413 israélites, 9 protestants et 11991 turcs. 1 école Idadié (= préparatoire) et un hôpital de la municipalité en construction – jardin public municipal – Orchestre municipal de 12 personnes jouant tous les jours au palais de l’autorité locale.
Exportation : Poils de chèvre (tiftik = Mohair), laine, opium, cire jaune, blé, colle végétale (Kitré), peaux de vaches, chèvres, miel, pommes, poires, troupeaux de moutons et vaches. »
un très bon site sur Angora et son histoire
Complément d’informations :
Sur le système scolaire en Turquie au XIXe siècle
Extrait d’un journal d’une voyageuse
« Le vali d’Angora, un véritable brave homme refusa d’exécuter l’ordre de Constantinople de déporter les Arméniens d’Angora ; le commandant des forces militaires du vilayet et le chef de la police furent d’accord avec le vali et l’appuyèrent. Les notables Turcs d’Angora, y compris les chefs religieux étaient tous dans les mêmes dispositions. Ils savaient que les chrétiens de la ville étaient tous de loyaux et d’utiles sujets de l’Empire.
Les Arméniens d’ici étaient principalement des catholiques et fidèles au Gouvernement Turc. Ils n’avaient aucune sympathie pour les aspirations nationales. Ils refusaient même d’être appelés Arméniens ; on les appelait simplement : « La Section catholique » et les autorités les considéraient comme tels. Il y en avait de 15.000 à 30.000, et ils étaient à la tête du commerce et des affaires. Ils étaient plus policés que les autres Arméniens. Ils parlaient le turc et l’écrivaient en caractères arméniens. »

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« A la fin du XVIIIème siècle le sultan avait déporté à Angora une partie des Arméniens de Contantinople qui s’était rebellée contre l’autorité de l’Archevêque-Patriarche. Là, ils avaient perdu l’usage de la langue arménienne, proscrite par les autorités ottomanes et, n’appartenant plus à la communauté nationale, ne se considéraient plus comme arméniens mais comme « ghatolig » … »
( extrait de : la communauté arménienne catholique de Marseille – Stephan Boghossian)
Ankara devient la capitale de la Turquie en 1923.

Carte du génocide arménien :

Carte du génocide arménien

Cette carte en haute-définition sur Wikipédia

Des témoignages de rescapés du Génocide.(en anglais)
http://www.twentyvoices.com/

A propos du massacres des Arméniens d’Angora :
Le livre de Monseigneur Grégoire Bahabanian racontant la déportation et les massacres.
« Une Page sur mille du témoignage chrétien d’un peuple »
Pères Mekhitaristes de Venise,1976, Imprimerie Saint-Lazare, Venise
Si ce livre vous intéresse, contactez-moi : nicolas.cambourian@free.fr

Couverture du livre de Monseigneur Grégoire Bahabanian ( avec sa photographie) Racontant la déportation et les massacres.

« Une Page sur mille du témoignage chrétien d’un peuple »
Pères Mekhitaristes de Venise, 1976, Imprimerie Saint-Lazare, Venise
Grégoire Bahabanian
(Angora 5/12/1866 – Paris 2/1/1951)
Evêque d’Angora et Chef de la Mission arménienne catholique à Paris (nommé évêque le 27 août 1911)
Dernier évêque des Arméniens Catholiques d’Angora en 1912-1915.
Il maria mes arrières grands-parents Krikor Kambourian et Eugénie Kouyoumdjian le 11 juin 1914 en l’église-cathédrale Sainte-Marie d’Angora.
« Nos enfants seront dispersés de tous les côtés dans le désert ou sur les montagnes comme la paille portée par la tempête… »
100 : « Il serait souhaitable que nous donnions aussi des renseignements pour chacun des personnes ou familles dont les noms sont cités dans ce Journal. Cela ne nous était malheureusement pas facile, manquant de sources. L’on pourra le faire plus tard, lorsque ceux qui, appartenant à ces familles, et ayant survécu aux affres des massacres, ou leurs fils, produiront les mémoires de leurs familles et donneront des renseignements au sujet de leurs ancêtres sacrifiés. Nous confions cette tâche aux plus jeunes. »
Appel à volontaires :
Vous pouvez m’aider dans la réalisation de la liste de tous les noms figurant dans ce journal . Contactez-moi : nicolas.cambourian@free.fr
Ce que Bahabanian écrit sur l’histoire d’Angora :
une citadelle . ville christianisée par St PAUL lui-même .
Dans le centre : Catholique Arméniens : 8000-9000 avec 4 églises dont celle de st Clément partagée avec les GrégoriensGrégoriens : 2000-2500Protestants :150-200
Autour du centre historiquement catholique : 15 000 membres de la communauté turque.Quelques éléments biographiques de Grégoire BAHABANIAN :
5 déc 1866 – 2 janvier 1951
Arrêté en août 1915 : il fait partie du premier convoi ( sur les trois convois )
Lui a fait les 100 premiers jours de marche : après il est séparé de convoi et envoyé à ALEP.
1889-1895 : Direction de l’école diocésaine Sacré Cœur et de la cure de l’église de St Clément
1911 : évêque : 8000 ouailles avec 23 prêtres .
1915 : Arrêté avec ses ouailles le 27 août 1915
1916-1918 : à Damas puis rentre en 1919 à Constantinople.
1923 : Après la démission des puissances alliées : grand exode . Il part pour la France avec 12 rescapées ( des 40 ) des sœurs de l’Immaculée Conception d’Angora.
— –
L’Eglise Arménienne Catholique aujourd’hui
vidéo sur l’église arménienne catholique où on voit la statue de Grégoire l’Illuminateur faite par le sculpteur Khatchig KAZAN (Kazandjian)
L’église arménienne catholique :
Adresse de l’archevêché : Eparchie de Sainte Croix de Paris des Arméniens Catholiques de France10 bis, rue Thouin75005 PARIS-FRANCE Tél : 33 1.40.51.11.90 Fax : 33 1.40.51.11.99 Courriel : epaparis@wanadoo.frAprès l’exode, une association dite des « 4 A » :
Association des Anciens Arméniens d’Angora
aurait existée à Paris …Si vous avez des informations : écrivez-moi : Nicolas.cambourian@free.frIN MEMORIAM :
Le vali d’Angora, (Hassan Mazhar bey) un véritable brave homme
refusa d’exécuter l’ordre
de Constantinople de déporter les Arméniens d’Angora.( …)Mais les autorités centrales de Constantinople avaient décrété leur extermination, et comme le vali refusait d’obéir, lui et le chef de la Police furent tous deux destitués.’Livre Bleu’, document 39 de la version française.
Grâce à des interventions en leur faveur par les autorités religieuses (cf Raymond Kévorkian), les arméniens catholiques « ne furent que déportés » contrairement à une majorité des Grégoriens qui furent massacrés.« Mais les privations, notamment le manque d’eau, expliquent que sur 1500 arméniens catholiques déportés,
un peu plus de 200, dont l’évêque, sont parvenus à Alep. »
environ 13 % de survivants
Il y a eu trois convois de déportés :
le 1er : dont faisait partie Grégoire Bahabanian
cf Arakélian dans la biblio : il parle aussi d’un convoi des dames et des enfants :partis en train jusqu’à Konia puis ensuite à pied )
le 2ième : dont faisait partie un Krikor Kambour ( je pense qu’il s’agit de mon arrière-grand-père)

extrait du livre de Monseigneur Grégoire Bahabanian « Une Page sur mille du témoignage chrétien d’un peuple » où est cité le nom de mon arrière grand-père « Krikor Kambour »
convoi2
« Il n’y a eu que trois ou quatre morts dans ce convoi ; tout le reste arriva à Tarse ».

le 3ième : dont faisait partie le père Merdjimékian (cf biblio)

Armenische Massakeropfer in der Provinz Ankara :

photographie du massacre des arméniens dans la province d’Angora (Ankara)
« Ils sont tombés »

l’histoire de Parsegh Guémidjian qui avait été arrêté aussi à Angora.
Parsegh Guémidjian  est né en 1901 à Guéssaria ( Kayseri) où il est négociant en fruits secs (il parcourt les campagnes et achète les récoltes des paysans).Parsegh et son épouse s’établissent ensuite en 1913 à Ankara. Après quelques mois en prison, il sera déporté vers la Syrie et mourra en route d’épuisement ( aux dires d’un voisin rescapé de l’enfer )
Des extraits du livre de Raymond Kévorkian : Le génocide des Arméniens, 2006

couverture du livre de Raymond Kévorkian : Le génocide des Arméniens, 2006
couverture du livre de Bardig Kouyoumdjian et Christine Siméone « Deir-Es-Zor : sur les traces du génocide arménien de 1915 » Actes Sud – 2005le livre de Bardig Kouyoumdjian et Christine Siméone« Deir-Es-Zor : sur les traces du génocide arménien de 1915 »Actes Sud – 2005
Bardig Kouyoumdjian est retourné dans le désert syrien, là où ont échoué des centaines de milliers d’Arméniens ottomans qui avaient eu la chance de ne pas mourir de faim ou de maladie au cours de leur déportation, ou qui n’avaient pas encore été massacrés.
Ce désert fut le bout de la route, le seuil du monde des morts, comme celui des survivants.
Bardig a retrouvé les lieux de déportation comme Alep, Meskéné, Rakka, Deir-es-Zor. Il a retrouvé aussi les lieux des massacres comme Chaddadé, Markadé, Ras-el-Aïn ou Souar. Ces terres portent, quatre-vingt-dix ans plus tard, les restes des morts et la descendance des survivants.
Deir-Es-Zor
quelques noms :
Khodja GHOUYOUMDJOU Hovagvim 1754
Khodja Kédidji oglou Bedros 1754
Diratzou PIRIM oglou Aslan 1754
Hadji Zebdjeug oglou Ohannès 1754
Zeubdje oglou de hadji Aslan Bedros 1757
du site LevantineHeritage :
European merchants in Angora : avec une une carte sommaire d’Angora –
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CONSTANTINOPLE PÉRA :carte ancienne des différents quartiers de Constantinople

Ma famille vivra jusqu’en 1925 dans le quartier Taksim (Taxim) : Péra Pancaldi

photographie du quartier Taksim à Constantinople (extrait de l’Arménie d’Antan)
(extrait de l’Arménie d’Antan)
Leur dernière adresse connue est : le 63 rue Férid(y)iéSur la vie dans ce quartier à l’époque :
Le journal 1915-1923 de Hrant Sarian, né à Adabazar en 1901.Traduit par sa fille Louise Kiffer-Sarian

Hrant Sarian a vécu avec un ami de son orphelinat tout au bout de la rue Féridié dans une chambre que le bienfaiteur de cette ami ( Yervant Odian cf son journal ci-dessous) avait mise à sa disposition .

Une des cousines de mon grand-père est née à Konia
Puis orpheline, elle a fait ses études au pensionnat catholique Sainte Euphémie à Haïdar-Pacha dans le quartier Kadiköy (rive d’Asie)
Les bâtiments qui deviendront l’Eglise Notre-Dame du Rosaire et le pensionnat Sainte Euphémie sont construits en 1906.

photographie du pensionnat catholique Sainte Euphémie à Haïdar-Pacha dans le quartier Kadiköy (rive d’Asie)

Pour d’autres informations concernant Constantinople :
Le site incroyablement complet de Maggy Blanck sur la famille AZARIAN et sur les églises arméniennes catholiques d’Istanbul
LE JOURNAL DE L’ABBE CHAPERONcouverture de Un aumônier militaire français témoin du drame arménien, Journal de l’Abbé Chaperon, Cilicie 1920-Constantinople 1921-1923

Un aumônier militaire français témoin du drame arménien,Journal de l’Abbé Chaperon, Cilicie 1920-Constantinople 1921-1923
En format PDF
Oeuvre de notre-Dame de la Martrephotographie de l’abbé Jules Chaperon, aumônier militaire français témoin du drame arménien

L’abbé Chaperon rencontre en novembre 1922 un père arménien catholique, le père Kambourian dans le quartier de Péra.
( peut être de ma famille ?)
EXTRAIT de son Journal :
« 1923 . 18 mars . Kambourian a fait porter chez moi un stock de brochures arméniennes dénonçant les atrocités turques. » (éditées par l’évêque Bahabanian)
C’est l’abbé Chaperon qui fait venir en FranceMonseigneur Grégoire Bahabanian en 1922 puis des orphelins arméniens dont s’occupaient des sœurs de l’Immaculée Conception d’Angora, « échouées » à Makrikeuy (auj. Bakirkoy) . Ces sœurs avaient avant un couvent et une école à Angora.
Photo issue du livre :L’Arménie et les arméniens de Grégoire Takankejian 2010photographie : orphelinat Notre Dame de la montagne à Constantinople en 1923 au centre l’abbé Jules Chaperon entouré des orphelins arméniens en arrière-plan : les soeurs religieuses catholiques arméniennes de la congrégation de l’Immaculée Conception d’Angora.

Extraits de son Journal :« En 1922, il apprend que « le curé catholique d’Angora a été pendu par les Turcs …la population chrétienne est expulsée de cette ville comme de toute l’Anatolie »
Le 26 octobre 1922, Makrikeuy : (un levantin M. Gypsi, dit à l’abbé Chaperon ) le plus grand bien de leur héroïsme ( des sœurs arméniennes de Makrikeuy) et surtout de celui de Mgr Bahabanian. Quand ce dernier fut invité à quitter la colonne destinée au massacre : « avec ou sans mon peuple ? » demanda-t-til. « vous seul, à cause de l’iradé impérial qui vous a nommé évêque. »Alors, il répond d’un seul geste : « En avant ! » Et il garde sa place en tête de la colonne. Cette attitude émeut les Turcs. Grâce à des instructions arrivées à temps, le groupe arméno-catholique est épargné. La déportation remplace le massacre. »
1922. 24 novembre. Makrikeuy. Une religieuse arménienne de l’orphelinat, sœur Suzanne, a une sœur qui , avant la guerre, (était riche) . Mariée à un bijoutier d’Angora qui possédait trois magasins de bijouterie, horlogerie, phonographes, etc elle possédait aussi une belle ferme dans la campagne d’Angora. En 1915, son mari … fut emmené derrière une montagne et massacré. Sa femme et ses trois enfants, un garçon de 9 ans, un autre de 4, une fillette de 2, furent déportés à Koniah. »
sur la campagne de Cilicie : cet excellent site
l’Ardèche :photographie : Vue de Pont-d’Ucel le 15 août 2007

Vue de Pont-d’Ucel 15 août 2007
Ma famille a rejoint la France en 1925 à bord du « Monténégro » : pour rejoindre à Aubenas (Ardèche) les usines de Moulinage de la Soie de Louis Tourette puis de M. Briand
( Passeport du 25 avril 1925 – registre d’immatriculation : à Aubenas le15 mai 1925 )
Ils habitent à Ucel, St-Privas puis St-Pierre-sous-Aubenas.couverture du livre de Julie Lioré : « Pont-Aubenas ma petite Arménie » 2003

Voir le livre de Julie Lioré : « Pont-Aubenas ma petite Arménie » 2003
—SAM : La Soie Artificielle Moulinée à Ucel (Ardèche) transformée ensuite en préventorium en 1936 photographie de la Salle de canotage – bobinage

SAM : La Soie Artificielle Moulinée à Ucel (Ardèche) transformée ensuite en préventorium en 1936 Salle de canotage – bobinage
à Aubenas ils ont cotoyé la famille Tchouhadjian, originaires de Bursa . Leur mère était une « Bandikian ou Vandiquian ou Vandikian » d’Angora. Leur père était ébéniste à Bursa et s’appellait SUSKAYAND’après eux il y avait une « Eugénie Vartanian » marié à un Kambourian à Angora qui avait deux fils : Krikor et Jean (‘josé) ???

article : Les Églises arméniennes et les réfugiés en Rhône-Alpes dans l’entre-deux-guerres (1918-1940)

BIBLIOGRAPHIE :
Je suis à la recherche de ces livres .
Contactez-moi si vous savez où je peux les trouver : nicolas.cambourian@free.fr

à propos de ANGORA / ANKARA :
(en arménien) : Alice ODIAN-KASBARIAN – Histoire des Arméniens d’Angora et de Stanoz, Beyrouth, 1968. (Gasparian)
Abbé Pierre – MERDJIMéKIAN : catholique . les arméniens d’Angora déportés et massacrés . Comment ? et Pourquoi ?1920 . imprimeur Hindié . Le caire .
les deux livres ci-dessus sont à la librairie du congrès ( Washington, D.C.) –
Les mémoires du Docteur Kachig Boghosian ( écrites à Alep ?) Je connais pas le titre …
Un article : Boghosian, katchig. « my arrest and exile on April 24, 1915. » translated by Aris Sevag. Armenian Reporter, April 21, 2001.
ARAKéLIAN : edité par OHANIAN . 1921 Istanbul ( en turc) raconte le 1er convoi et le convoi des dames et des enfants (en train jusqu’à Konia puis … mort sur les pistes) dont les sœurs de l’Immaculée Conception d’Angora .
– un chapitre sur le Vilayet d’Angora dans le livre sur le génocide de M. Haykaz GHAZARIAN .- Les Mémoires de Monseigneur Jean NASLIAN, Vienne, 1951
( ce livre a été réédité je crois au moins le premier volume ; Editeur : Le Cercle d’écrits caucasiens, septembre 2008)
concernant G. Bahabanian : Vol. I p. 354-358
concernant les sœurs catholiques d’Angora : I p 481-489 ; II p 171-172
Les attentes placées dans les interventions du nonce apostolique auprès des ambassades d’Allemagne et d’Autriche à Constantinople en faveur des Arméniens ont aussi de quoi laisser perplexe, notamment lorsqu’il s’est agi de tenter de sauver de la déportation fin août 1915 les 20.000 Arméniens catholiques d’Angora.  Il est en effet pour le moins étonnant que devant la gravité du péril imminent suspendu au-dessus de cette communauté, le nonce apostolique, au lieu de se précipiter personnellement, par exemple, auprès de l’ambassadeur d’Autriche, monarchie catholique s’il en était alliée de la Turquie, ait simplement conseillé à l’auteur de ces Mémoires de se rendre avec d’autres évêques présents à Constantinople auprès de l’ambassadeur d’Allemagne, cette complice cynique avérée du régime jeune-turc, pour essayer d’éveiller sa compassion : «Celui-ci (le prince Hohenlohe) est de la noblesse, et par là il est plus porté à des sentiments de compassion en de pareils cas. Il faut seulement savoir l’émouvoir.  Allez tous ensemble, expliquez-lui l’urgence d’une intervention efficace, sans quoi tout est perdu.»  Le résultat en sera que, après un simulacre de tentative de sauvetage, cette communauté avec son clergé ne sera pas, elle non plus, épargnée.
– L’œuvre de Notre Dame de la Montagne en 1922. La misère à Constantinople. L’orphelinat français de Makrikeuy,
Constantinople, imprimerie Zellitch frères, 1923. Brochure
— –
« Houchère » Paris 1957 . Th . MINASSIAN. En arménien.
Celui-là a été traduit en français et réédité en 2010 avec le soutien du fond de bienfaisance Berdjouhi et Kevork KARAGUEUZIAN.couverture de « Houchère » Paris 1957 . Tatéos MINASSIAN. En arménien.
Il a été traduit en français et réédité en 2010 avec le soutien du fond de bienfaisance Berdjouhi et Kevork KARAGUEUZIAN.- Lien sonore : Jean Jacques Karagueuzian : émission radio arméniepour une description détaillée du livre Houchere
autre témoignage sonore (pas d’Angora) : Zépur l’arménienne 
reportage de Zoé Varier sur le génocide arménien.
partie « bibliographie »Autres sujets :
Les Amiras, seigneurs de l’Arménie Ottomane – Pascal Carmont . Ed SALVATOR
(en arménien) Père Yéprem BOGHOSSIAN, Couyoumdjian yev Tinguirian Kerstasdanner, Vienne 1951. ( les familles Couyoumdjian et Tinguir)Psychologie Migration- Génocide
Double expérience du génocide et du migrant
Un témoignage vidéo d’installation en Franche-Comté par Gérard Yéznikian

Le grand travail de Janine Altounian :

photographie de Janine Altounian 
Traductrice (de l’allemand) et essayiste, né à Paris de parents rescapés du génocide de 1915
Janine Altounian
Traductrice (de l’allemand) et essayiste
Née à Paris de parents arméniens rescapés du génocide de 1915, elle travaille sur la « traduction », dans le psychisme, d’un trauma collectif chez les descendants de survivants.
Depuis 1970, elle est responsable de l’harmonisation des traductions dans l’équipe éditoriale des œuvres complètes de Freud aux Presses universitaires de France. Janine Altounian est membre fondateur de l’Association internationale de recherches sur les crimes contre l’Humanité et les génocides (Aircrige).
DEUX CONFÉRENCES EN VIDÉO :

Survivre au génocide : traduire le traumatisme
Histoire et Mémoire
Par Janine Altounian
14 avril 2006 1h 28mn
Comment peut-on donc être Arménien de la diaspora, subir l’affront de porter en soi une patrie “chimérique”, comment vivre rescapé d’un génocide, qui bien réel celui-là, n’est pas pris en compte dans les décisions des instances internationales… ? Quel est le statut de celui qui se retrouve “anormalement” survivant, dans une société qui l’avait programmé mort ? Comment peut-on encore vivre, avec quelles structures profondes, quels rapports au plaisir de vivre et à la mort lorsque l’on doit sa naissance à la gratuité du hasard.
Être descendant de survivants d’un génocide non reconnu par ses auteurs, c’est se situer d’emblée dans un rapport particulier au langage. Il ne s’agit pas là seulement de témoignage, mais d’identité. À notre époque où les exterminations prolifèrent, toutes les langues et les cultures majoritaires de l’Occident sont ainsi contraintes de recueillir en leur sein les vestiges de civilisations effondrées à leur insu ou en leur nom. Le travail d’élaboration et d’écriture que doit effectuer un descendant de survivants cherche à inscrire, dans l’Histoire du monde, ceux qui ont été effacés de leur propre histoire.
C’est autour de ces différentes interrogations que Janine Altounian aborde les questions de transmission du traumatisme, et de passage par la langue de l’autre et l’écriture comme mise en lien, et peut-être aussi comme point de butée à cet exil intérieur qu’ont pu éprouver les Arméniens.
Invitée par : Houria Abdelouahed, maître de conférences et François Villa, professeur à l’université Paris 7, Françoise Neau et Régine Waintrater, maîtres de conférences.
Traduire le trauma.
« Le travail d’élaboration et d’écriture que doit effectuer un descendant de survivants cherche à inscrire dans l’Histoire du monde, ceux qui ont été effacés de leur propre histoire. »
« Entre la terreur du meurtre et l’affranchissement hors de son emprise, il faut donc que se creuse pour les générations suivantes, l’interstice d’une fonction symbolisante. »
Janine Altounian
Janine Altounian est traductrice et essayiste. Elle collabore aux traductions des Œuvres complètes de Freud.
ARTICLE :
Extrait des ’ Temps Modernes ’ N° 353 – décembre 1975’ Comment peut-on être Arménien ? ’ de Janine Altounian

OUVRAGES :

couverture de Ouvrez-moi seulement les chemins d’Arménie Un génocide aux déserts de l’inconscient Janine Altounian


Les Belles Lettres 2006, 246 p. Première édition : 1990 Collections : Confluents psychanalytiques – ISBN : 2251334440Ouvrez-moi seulement les chemins d’Arménie
Un génocide aux déserts de l’inconscient
Janine Altounian
Les Belles Lettres 2006, 246 p. Première édition : 1990
Collections : Confluents psychanalytiques – ISBN : 2251334440couverture de L’intraduisible – Deuil, mémoire, transmission Janine Altounian Dunod 2005, 202 p.

L’intraduisible – Deuil, mémoire, transmission

Janine Altounian Dunod 2005, 202 p.

couverture de La survivance, traduire le trauma collectif Janine Altounian
Dunod 2000, 195 p. Collection : Inconscient et culture

Janine Altounian
Dunod 2000, 195 p. Collection : Inconscient et culturecouverture de Mémoires du génocide arménien héritage traumatique et travail analytique
Vahram et Janine Altounian
préface Jacques André PUF , Paris avril 2009

Mémoires du génocide arménien héritage traumatique et travail analytique
Vahram et Janine Altounian
préface Jacques AndréPUF , Paris avril 2009
Cet ouvrage à plusieurs voix porte sur la question de la transmission d’un héritage traumatique et de son mode d’élaboration au cours du travail analytique. Il a la particularité de comporter, en fac simile, le manuscrit original du témoignage autour duquel il s’origine et s’organise : le Journal de déportation de Vahram Altounian, traduit par Krikor Beledian, reçu et commenté par Janine Altounian, essayiste, traductrice.
Il se propose de montrer comment, à partir d’un écrit indéchiffrable pour tout lecteur néophyte, une expérience traumatique débutant à Boursa, petite ville d’Asie mineure, un « mercredi 10 août 1915 », passe par l’épreuve de sa traduction, celle de sa réception et de son élaboration subjective par un héritier pour se transmettre et aboutir, quasi un siècle plus tard, à la présente publication.
les travaux d’Hélène Piralian : article Netarmenie

couverture de Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité : Actes du Colloque de Cerisy-La-Salle du 22 août au 29 août 2009 L’Harmattan (14 octobre 2009)

Arménie : de l’abîme aux constructions d’identité : Actes du Colloque de Cerisy-La-Salle du 22 août au 29 août 2009L’Harmattan (14 octobre 2009)
Du 22 au 29 août 2007, Cerisy-la-Salle a accueilli l’Arménie à l’occasion d’un colloque intitulé De l’abîme aux constructions d’identité. Le thème choisi portait en lui-même les éléments dramatiques d’une réflexion qui devait être nécessairement plurielle. Cependant, il s’agissait beaucoup plus d’évoquer de près ou de loin ces ondes de choc aux résonances multiples provoquées par la déflagration génocidaire de 1915 que de revenir sur la réalité historique du fait lui-même. Ainsi, le pluralisme des interventions aura-t-il permis d’opérer des ouvertures, des percées, pour ne pas dire des échappées inhabituelles vers des analyses lumineuses, des rapprochements culturels audacieux, des illustrations intimes fortes ou des abstractions esthétiques éclairantes, Il n’est donc pas interdit de dire qu’au cours de ces journées, c’est moins l’austérité de l’histoire qui fut convoquée qu’une sorte de géographie mentale éclatée, à l’image non seulement de la dispersion des générations touchées par le génocide, mais surtout d’une quête de sens opérant dans toutes les directions possibles de l’esprit par des esprits impliqués dans la nécessité de dénouer le chaos du monde.

couverture de Les arméniens. Histoire d’un génocide – Yves Ternon Points Histoire – N° 228 Mai 1996
Les arméniens. Histoire d’un génocide – Yves Ternon Points Histoire – N° 228 Mai 1996
’ Malgré l’usage fréquent du terme génocide, le crime commis avec l’intention de liquider l’ensemble d’un groupe humain reste exceptionnel. Le mot même de génocide est récent et l’imprescriptibilité de ce crime selon les lois internationales plus récente encore. aussi, avec la nouvelle prise de conscience née de l’histoire des dernières décennies, ce que l’on appelait jadis les massacres d’Arménie prend une nouvelle importance. C’est ce que, dans un excellent livre, exprime avec rigueur et sobriété Yves Ternon, qui a déjà écrit deux ouvrages pour dénoncer la médecine nazie ’. Gérard Chaliand, le nouvel observateur.

couverture de Sortir du génocide : témoignage et survivance Régine Waintrater
Petite Bibliothèque Payot N° 787 – Janvier 2011 282 pages
Sortir du génocide : témoignage et survivance Régine Waintrater
Petite Bibliothèque Payot N° 787 – Janvier 2011 282 pages
De la Shoah au Cambodge, du Rwanda à l’ex-Yougoslavie, qu’est-ce que les témoins d’une catastrophe absolue peuvent transmettre ? Est-il d’ailleurs nécessaire de réveiller chez eux les souffrances endurées ? La réponse est à chercher non seulement auprès des témoins eux-mêmes, mais aussi auprès de ceux qui recueillent leurs récits, ces « témoins des témoins » dont on se demande parfois ce qui les pousse à aller sans relâche entendre ceux-ci. Sortir du génocide est le premier livre à traiter de la pratique du témoignage et à en dégager une technique. Que sait-on de ce que ressentent le témoin et son auditeur ou lecteur ? Quelle sorte de pacte se noue entre eux ? Comment faire parler quelqu’un qui a vécu un traumatisme extrême ? Comment recueillir son discours ? Quels sont les dangers d’une telle entreprise ? Est-il légitime que le lecteur ou l’auditeur de témoignages soient la proie de sentiments troubles, fascination pour l’horreur, dégoût, honte – bref, autre chose que de la compassion ?

couverture de Rivages identitaires, exercices de passeur Maqueda, Francis Journal des psychologues , Paris septembre 2008
Rivages identitaires, exercices de passeur
Maqueda, Francis Journal des psychologues , Paris septembre 2008
Récit biographique d’un psychologue qui témoigne de ses rencontres et des missions qui lui ont été confiées. Il raconte sa rencontre avec l’autre dans la singularité de son histoire, de son appartenance communautaire ou familiale, retrace l’entretien clinique, le soutien des équipes et la mise en oeuvre d’un dispositif visant la valorisation des compétences.
Cet ouvrage est une invitation au voyage au pays de la clinique. Une clinique de la différence, de sa reconnaissance et de son acceptation. Une clinique singulière qui, au-delà des frontières, s’est nourrie de toutes les rencontres et des missions qui ont été confiées à l’auteur en sa qualité de psychologue.
Le point de départ est un voyage initiatique, dévoilé à travers le récit biographique de l’auteur, sorte d’incursion dans une intimité qui éclaire un parcours et des choix professionnels. C’est ainsi tout l’univers de l’auteur qui s’ouvre à nous.
Nous partons alors à la rencontre de l’autre, dans la singularité de son histoire, de son appartenance familiale ou communautaire, quand les différences portent la souffrance et les difficultés, l’impossibilité à être. Mais aussi de cet autre, quand le réel lui a imposé sa violence et la mise en péril de son ipséité.
Que les rencontres aient lieu ici ou là-bas, là où l’intervention se dit « humanitaire », Francis Maqueda sait trouver la juste place, du côté du sujet, dans la rencontre, l’entretien clinique, le soutien des équipes ou la mise en oeuvre d’un dispositif original visant la mise en avant des compétences existantes.
Enfin, de toute la richesse de son expérience, Francis Maqueda nous offre un regard aigu et critique sur la réalité du monde d’aujourd’hui et de la place de l’humain dans les décisions prises, tant au point de vue politique, qu’aux points de vue économique, national et international. Il dénonce leurs retentissements considérables sur notre société – comme l’explosion de violences dans les banlieues -, sur l’action humanitaire – victime, elle aussi, des dérives néolibérales – et sur les possibilités laissées aux professionnels de résister à l’envahissement des impératifs économiques, y compris lorsqu’il est question de souffrance psychique.
couverture de « L’immigration d’hier et d’aujourd’hui », Revue Hommes et migrations. N°1265, janvier-février 2007 : « Diaspora arménienne et territorialités ».
« L’immigration d’hier et d’aujourd’hui », Revue Hommes et migrations.
N°1265, janvier-février 2007 : ’Diaspora arménienne et territorialités’.

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LA CUISINE ARMENIENNE :

http://www.recette-armenienne.com/

– Rosette KRIKORIAN-FABRE ma cuisine arménienne , Edisud

couverture de Rosette KRIKORIAN-FABRE ma cuisine arménienne , Edisud

– Nathalie Maryam Baravian : acte sud . la cuisine arménienne . 2007
« la cuisine arménienne est une façon d’essayer de colmater une brèche dans la chaîne de transmission et de combler une angoisse de la disparition . Réparer les corps et les réconforter par la mémoire vivante des ancêtres et les saveurs sensuelles des plats. C’est un acte d’amour et de générosité . on prépare la nourriture en abondance et on partage en famille , avec les voisins. »

couverture de Nathalie Maryam Baravian : acte sud . la cuisine arménienne . 2007

Cuisine arménienne Sonia Ezgulian , Ed. Bachès 2009

couverture de Cuisine arménienne Sonia Ezgulian , Ed. Bachès 2009

Les recettes de Zabel, ma grand-mère arménienne :Beureks, domas, tcheureks et autres délices. Sandrine Gulbenkian , Cuisine du monde, les beaux jours.

couverture de Les recettes de Zabel, ma grand-mère arménienne : Beureks, domas, tcheureks et autres délices. Sandrine Gulbenkian , Cuisine du monde, les beaux jours.

100 recettes de cuisine arménienne Gérard Markarian
Paru en 09/2006

couverture de : 100 recettes de cuisine arménienne Gérard Markarian Paru en 09/2006

La cuisine arménienne illustrée , Les recettes de Serpouhie Danièle Agopian Paru en 12/2009

couverture de La cuisine arménienne illustrée , Les recettes de Serpouhie Danièle Agopian paru en 12/2009 

Arméniens d’ici et d’ailleurs – Des saveurs partagées – de Jean-Louis André et Jean-François Mallet – Glénat Collection : Le verre et l’assiette Qu’ils soient Arméniens de la diaspora ou Arméniens d’Arménie, tous partagent ce goût marqué de la convivialité et de la famille, un goût qu’ils manifestent souvent autour de la table, dégustant des plats aux saveurs qui leur sont propres.couverture Arméniens d’ici et d’ailleurs Des saveurs partagées – de Jean-Louis André et Jean-François Mallet – Glénat Collection : Le verre et l’assiette

Pour les gourmands :
à Paris il y a un restaurant qui s’appelle Angora  http://www.langora.fr/
ce n’est pas un restaurant oriental … le nom vient de la chanson d’Alain Bashung 
« Les pluies acides décharnent les sapins J’y peux rien, j’y peux rien Coule la résine S’agglutine le venin J’crains plus la mandragore J’crains plus mon destin J’crains plus rien
Le souffle coupé La gorge irritée Je m’époumonais Sans broncher
Angora Montre-moi d’où vient la vie Où vont les vaisseaux maudits Angora Sois la soie, sois encore à moi … »
un autre ANGORA rue de Charenton : gastronomie turque.
à noter également un restaurant turc : ANGORA à Montceau-les-Mines 71300
Si vous passez par Istanbul,
Je suis intéressé de consulter quelques pages de ces annuaires qui se trouvent à la Bibliothèque de la Banque Ottomane :
ANNUAIRE ORIENTAL, COMMERCE, INDUSTRIE, ADMINISTRATION, MAGISTRATURE DE L’ORIENT
Année : 1913, 1914 et surtout 1921
(celui de 1914 est reproduit ci-dessous grâce aux documents que l’on m’a transmis)
On m’a aussi conseillé d’aller rendre visite à l’église arménienne catholique d’ISTANBUL à la recherche d’actes :
Eglise arménienne catholique Anarad HigutyunZafer Sokak, PangaltiSITES INTERNET :
L’Arménie d’Antan par Yves Ternon et Jean Claude Kebabdjian 400 cartes postales !couverture du livre Arménie d’Antan de Yves Ternon et Jean Claude Kebabdjian , HC-éditionsun très beau livre dont on peut consulter quelques pages : 
Vient de paraître en 2010 
couverture du livre L’Arménie et les arméniens Grégoire Takankejian 2010
L’Arménie et les arméniens, Grégoire Takankejian, 2010 avec de nombreuses cartes postales !!
Wikipédia :
très intéressant
Ressources documentaires sur le génocide arménien et sa négation www.imprescriptible.fr/
ARAM : association pour la recherche et l’archivage de la mémoire arménienne http://www.webaram.com
Petite encyclopédie du génocide arménien :http://denisdonikian.blog.lemonde.fr/
L’Index Anatolicus de Sevan Nisanyan qui se propose de recenser tous les anciens noms arméniens, syriaques, ottomans, kurdes ou grecs des villages de Turquie débaptisés au XXe siècle.http /www.nisanyanmap.com/Annuaire Oriental Cervati —–
de 1891 : (mines d’informations !!) par ville – vous retrouvez les personnes et leurs activités)couverture de l’Annuaire Oriental Cervati de 1891

Le journal de Hrant Serian : http://choisy.pagesperso-orange.fr/index.htm
Armenews : documents PDF
Article : les Arméniens de Constantinople. Essai de topographie urbaine. http://remmm.revues.org/index2803.html
In homage : avec des liens par villes !
Le site très complet : globalarmenianheritage
centre de recherches sur la diaspora arménienne CRDA
couverture du livre de Yervant ODIAN Journal de déportation éditions Parenthèses

Des Extraits du Journal de Déportation de Yervant Odian . (réédité en 2010)
Un extrait qui concerne les arméniens catholiques d’Angora : p. 122
Yervant Odian rencontre en septembre 1915 à Külek Station (près de Tarsous), le Docteur Khachig Boghossian, (médecin psychiatre ; arrêté le 24 avril 1915 à Constantinople puis exilé à Ayach.« Je suis le docteur Boghossian »C’était bien lui, le médecin-chef, de l’asile psychiatrique de l’hôpital National.
Comme on le sait, il figurait parmi les personnes arrêtées le 25 Avril et avait été déporté à Tchanguere. Quelques mois plus tard, il avait été transféré de Tchanguere à Angora, avant d’être conduit jusqu’à Tarsous où il était parvenu au bout de quarante jours de marche.
Son histoire est navrante. On lui avait fait prendre la route avec un groupe d’Arméniens catholiques d’Angora. Si je ne me trompe pas, leur évêque devait être avec eux. ((Monseigneur Grégoire Bahabanian cf ci-dessus sur ce site ))
« On nous a fait prendre la route par groupe de trois personnes enchaînées les unes aux autres, raconta-t-il. Si l’un de nous s’arrêtait, les deux autres étaient eux aussi obligés de s’arrêter ; si l’un devait faire ses besoins, les deux autres étaient eux aussi obligés de s’abaisser en même temps et de rester accroupis ; même pendant la nuit, ils n’enlevaient pas les chaînes… Eprouvés par la chaleur dans la journée, nous souffrions de la soif et quand nous arrivions à un point d’eau, nos gardiens buvaient sans nous donner la moindre goutte, juste pour nous faire souffrir. »
Le docteur raconta également que, lorsqu’ils avaient quitté Angora, ils étaient tous convaincus qu’ils allaient être massacrés quelques heures plus tard, car ce sort avait été réservé au convoi parti juste avant eux.« Hommes et femmes marchaient en priant à voix haute, dit-il. La plupart jetaient leurs pièces d’or ou leurs bijoux en chemin pour qu’ils ne tombent pas entre les mains des massacreurs. »
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Autres lieu d’origines des Kambourian …
1 Le Yerzenga : Erzincan – Erzunga
(Erzindjan est la dénomination turquisée de la ville arménienne de Yerzenga)
Astrig
Jonathan (Marseille)
Vahe ( Liban) :
« bonjour Nicolas,je mapelle vahe Kambourian, mes encetre sont du Yerzenga.Mon arriere Grand pere s’appeler Boghos sa femme Keghetsig. Tout ce qu’on sais , mon grand pere Haig est le seul survivan.il avait six frere et soeur dont je connais les nom de trois, Archag, Souren et Astghig.Il n’etait pas au village pendent les massacres mais il luis on dit qu’il nyavais pas de survivant. Si par hazard un de ces noms t’est famillier or tu a rencontrais pendenttes recherche je te pris de me contacter.salutationVahe » Mon grand pere Haig etait etudiant en pharmcie a istanbul quand les massacre on eu lieu c’est come ca qu’il a etait eparnier. et il a etait recruter dans l’armer ottoman come offiier medecin au front d’iraq. l’un de ses fidel soldat entend un soir les ordre recu d’executer tout les chretien dans cette battaion et inform mon grand pere, alors Haig et deux medecins greck s’evade et se rend aux englais comme prisonier de guerre. A la fin du guerre il va a Bourssa ou il se marie avec ma grandmere Hripsime mais les attaque recomence et il rejoin ces amis greck a drama macetonia nord de grece. Apres la deusieme guerre mondial il viens au Liban avec sa femme et mon pere Archag nee 1923.en 1961 Archag se marie ave Georgette Topalian d’Alxandrette(origine) et ils ont deus fils Haig (1962)et Vahe(1964).Je serai ravie si tu mets ces info sur la page des Kambourian, je pourais peut etre trouver un survivant de ma proche famille.merci d’avanceVahe »
2
Peut être la région de Kharpout
( Hussinge ) :
Joanna Kambourian (Australia)
3
Izmir ( Smyrne ) :
Carlos (Argentine)
AUTRES RECHERCHES :
En France
Emmanuelle : Erevan ?———-
Aux USA :
La branche de Manuel Kambourian
Qui était originaire de Erzerum :
Deux branches à Richmond :
Oriental Rugs :
autres branches américaines sans doute :
Ailleurs :
Eugen Camburian en Moldavie …PISTES EN FRANCE :
Si vous avez des informations sur les personnes ci-dessous ou d’autres,
n’hésitez pas à me contacter nicolas.cambourian@free.fr
à partir du registre des naturalisations :
Mihran 1893 Lieu d’origine Ankara (Turquie)
Keghmes 1914 Lieu d’origine Angora (Turquie)(prisonnier pendant la guerre de 39-45 ?)
Artin 1887 Lieu d’origine Angora (Turquie)
Antoine 1906 Lieu d’origine Angora (Turquie)
Annie après la guerre de 39-45 Lieu d’origine Paris (Seine)
Boghos 1905 Lieu de naissance : Ovadjik (Asie Mineure)((( en Bithynie : vers Adabazar)))
Hatchadour 1921 Lieu d’origine Adana (Turquie)
Nom de jeune fille Topalian ((nom d’un commerçant d’Angora))1910 Lieu d’origine Aintab (Turquie)
BROUSSE :
Kirkos 1900 Lieu d’origine Brousse (Asie Mineure)
Hazaros 1908 Lieu d’origine Brousse (Turquie)Autres noms de la famille de mon arrière grand-mère Eugénie :Kouyoumdjian , Couyoumdjian, Pirimian , Bandikian, Zobhoglou …
Dans l’arbre :
Kambourian Niralian Tukfekcyan Apelian Gandarian
Kasapoglu Adjemian (é) ?Derderian (é)Seyahan Kürkçübasyan Kofteyan
Kazian ( d’Angora) Rumy ? Mardikian Kilicci Seri ?
Kouyoumdjian Zoboghlou Pirimian Bandikian Yérémian
Pothoukian … en Italie ?-Prénoms Arméniens :Harutyun (Artin) résurrection) Pascal
Boghos :Paul
Andon :Antoine
Vicen :Vicke Vitchen Victor : (Vaincre, Victoire)
Hovsep : Joseph
Hohvannes :Jean

le diminutif du prénom : Onnig/Onni =>Hovannès
Takouk :Reine
Krikor : Grégoire
Kévork : Georges

Kouyoumdjian : aussi Couyoumdjian

Kouyoumdji en Turc signifie bijoutier et le ian (commun à tous les arméniens et certain perses) veut dire ’fils de’.
Kouyoumdjian : cf google book . référence .
En 1891, Cervati indique : Couyoumdjian et Cie, Brodeurs, Grande rue de Péra , 311

extrait de l’annuaire Cervati de 1891 qui indique : Couyoumdjian et Cie, Brodeurs, Grande rue de Péra , 311
couyoum péra
Peut-être le magasin de la famille de Krikor Kouyoumdjian,père de mon arrière-grand-mère ?

Bandikian :
De Afyonkarahisar (« château noir de l’opium » en turc),plus connue sous le nom d’Afyon (« opium »)( cf Noémi – Argentine et Greg – Usa )

Photographes célèbres à l’époque :
à Angora (Ankara) : Moughamian frères
à Constantinople ( grande rue Péra) : Paul Sebah ; Les frères Abdhulla


RAJOUT PAGE KAMBOURIAN : 10 août 2011

Concernant le nom : POTOUKIAN

Ce serait un nom d’une famille d’Angora.

(j’ai connaissance d’une Patoukian née à Ismidt, peut être originaire d’Angora ?)

– Grégoire Bahabanian cite un Antoine Potoukian : p.138

« 5 mars 1916 : Ce jour-ci, à l’occasion de la Septuagésime, l’Archiprêtre ABOUNA SERAPHIM a célébré la grand’messe, assisté de MM. Le Rév. Père BABADJANIAN, comme diacre, quelques Angoriotes comme chantre. C’étaient OTDJOU Krikor, KOURBAN Andon, TCHEPDJI HADJI Krikor, POTOUKIAN Antoine et HOUBOU Bedros qui les dirigeait. C’est pour la première fois qu’on chantait la Grand’Messe sur l’air d’Ankara ; je la suivais de ma chambre. »


Sur Angora et les Chrétiens :

Des extraits du livre  » le génocide des arméniens » de Raymond Kévorkian :
dont des extraits concernant ANGORA .

« Mais les privations, notamment le manque d’eau, expliquent que sur 1500 arméniens catholiques déportés, un peu plus de 200, dont l’évêque, sont parvenus à Alep. »

 Les mémoires de l’Ambassadeur Morgenthau 

« A Angora tous les hommes âgés de quinze à soixante-dix ans furent arrêtés, attachés ensemble par groupes de quatre et envoyés par la route en direction de Césarée. Après avoir marché cinq à six heures, ils atteignirent une vallée retirée. Là, un groupe de paysans turcs leur tomba dessus avec des massues, des marteaux, des haches, des faux, des pelles et des scies. Non seulement ces outils causaient-ils des morts bien plus horribles que les revolvers et les pistolets, mais, comme les Turcs eux-mêmes s’en vantaient, ils étaient plus économiques puisqu’ils ne nécessitaient pas de gaspiller de la poudre et des balles. Ils décimèrent ainsi toute la population mâle d’Ankara, y compris les hommes riches et d’influence. Leurs corps, affreusement mutilés, furent laissés dans la vallée où ils furent dévorés par les bêtes sauvages. Une fois le massacre terminé, les paysans et les gendarmes se retrouvèrent dans une taverne locale pour comparer leurs butins et s’enorgueillir du nombre de « giaours » que chacun avait tués »

Le site de l’Encyclopédie en ligne des violences de masse :
http://www.massviolence.org/

http://www.massviolence.org/L’extermination-des-Armeniens-par-le-regime-jeune-turc-1915
Début septembre 1915, Angora : Les femmes, les enfants et les vieillards d’Angora, apostoliques et catholiques confondus, ont été expulsés de leurs foyers et leurs maisons scellées par la police. Plusieurs milliers de personnes ont ensuite été concentrées à la gare, où elles sont restées 25 jours, avant d’être finalement envoyées vers Eskisehir et Konia, puis l’axe de déportation vers la Syrie.
Les travaux de Jacques Sémelin :
Une vidéo : conférence Résister au génocide

Jacques Sémelin, né en 1951, est un historien et politologue français.

Jacques Sémelin, né en 1951, est un historien et politologue français.
Ses travaux s’attachent à la compréhension des génocides et des massacres au xxe siècle dans une approche pluridisciplinaire mêlant l’histoire, la psychologie sociale et la science politique. Dans ce registre, il a terminé en 2005 la rédaction de son maître ouvrage intitulé « Purifier et détruire ».
Il dirige aussi le projet électronique d’une Encyclopédie électronique des violences de masse (Online Encyclopedia of Mass Violence).
Dans les années 1970, il s’est fortement engagé dans le mouvement en faveur de la non-violence (engagement qu’il évoque en détail dans son livre J’arrive où je suis étranger), et la place importante de la question de la non-violence dans ses recherches témoigne de ce passé de militant. Il est aujourd’hui membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la Décennie de la culture de paix et de non-violence. Il soutient, depuis sa création en 2001, le fonds associatif Non-Violence XXI.

– Pour sortir de la violence, Éditions de l’Atelier, 1983
– La dissuasion civile. Principe de la résistance non-violente dans la stratégie française, ISC, 1985
– Sans armes face à Hitler. La Résistance civile en Europe (1939–1943), Payot, Paris, 1989
– La Non-violence, avec Christian Mellon, Presses universitaires de France (Que sais-je ?), Paris, 1994
– Comprendre la non-violence (avec Jean-Marie Muller), Non Violence Actualité, 1985
– La Non-violence expliquée à mes filles, Le Seuil, Paris, 2000
– La Liberté au bout des ondes. Du coup de Prague à la chute du mur de Berlin, Belfond, Paris, 1997
– Purifier et détruire. Usages politiques des massacres et génocides, Le Seuil, Paris, 2005
– J’arrive où je suis étranger, Éditions du Seuil, Paris, 2007
récit autobiographique où il décrit sa cécité, croissante depuis sa jeunesse, et la façon dont il a réussi à faire de la recherche son métier malgré ce handicap.
– Résistance Civile et Totalitarisme, André Versaille, Bruxelles, 2011

Plusieurs vidéos
dont un document de l’INA :
Rétrospective revenant sur le génocide dont ont été victimes les Arméniens en 1915, décidé par le gouvernement de l’empire ottoman, suite au refus des Arméniens turcs de combattre contre la Russie.Extrait d’un discours à propos de la non reconnaissance officielle du génocide arménien, lors d’un meeting commémoratif, au Palais de la mutualité, le 16 mars 1982. Puis, des images d’archives (notamment issues du comité de défense de la cause arménienne) sont suivies du témoignage d’une femme arménienne, Mme PANOSSIAN, dans une maison de retraite arménienne à Montmorency, se rappelant l’exode du peuple arménien ; elle avait 14 ans au moment des faits.
et lien vers le film « Credo » issu du film : the Ravished Armenian.

PROJET DE LISTES PATRONYMIQUES :

INDEX Listes en cours : n’hésitez pas à me contacter pour m’aider ! Merci par avance !!!

– Journal Abbé Chaperon : la table des noms de famille est recopiée

– Bahabanian : livre un témoignage

– Cervati Angora 1881 1885 1891 1914

– Livre de julie Lioré : Pont d’aubenas ma petite arménie

– Houchere – Tatéos Minassian ( édité par Jean-Jacques Karagueuzian)

– à compléter par recensement des arméniens d’Aubenas 1926 et autres années :

UCEL 1926 S.A.M. soie artificielle Moulinée de Louis Tourette

Pont d’Ucel 1931

Aubenas Maison Briand quartier st Pierre – 1936

– si des gens sont intéressés : j’ai fait un relevé photographique à Tarare (69)

– je pense aussi aux recensements de Montbrison (Loire)

– (document cimetière arméno-catholique d’Ankara)

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Listes des noms en cours : n’hésitez pas à me contacter pour m’aider !

– Journal Abbé Chaperon :

Index des noms propres
Noms des personnes

Armén. = arménien
Cap = capitaine
Cdt = commandant
Col = colonnel
Dipl = diplomate
Enf = enfant
Ev = évêque
Fém = féminin
Gén = génral
Lt = lieutenant
Lt col = lieutenant colonnel
Masc = masculin
Off = officier ( sans précision de grade)
Prén = prénom
Réf = réfugié en France par les soins de l’abbé Chaperon
Rel = religieux , religieuse
v. = voir

page 140

Abadie, col
Abdülhamid II, sultan de l’Empire ottoman
Abrahamian, Serpik, enf. Réf.
Adamalia, v. Admalli
Adamalli ou Adamalian, Abram
Altoun, prén. Fém. armén.
Allenby, gén.
Amadouni, Garabed, év. Titulaire d’Ancyre exarque des Arméniens catholiques de France
Amireian, Agnès, v. Amirian
Amirian ou Amirayan, Agnès, enf. Réf.
Andréa, col. Puis gén.
Anserli, Ohannes
Apamian, v. Atamian
Apochian, Ephron, Dervich
Arabadji, Habib
Arabadjian, Thérèse, rel. Armén. réf.
Arc (d’) Jeanne, héroïne fran çaise, Ste
Arc(d’) Jeanne ,(sœur) , rel armén ( Marie Kazarossian)
Archaguian, Katina, cuisinière
Archanian, v. Archaguian
Artin, prén. Masc. Armén.
Artininoghlou Youssef
Atamian, Ardavace, enf réf.
Attarian, Hadji, Ohannes, quincaillier
Aubet, gén
Azadouhi, prén. Fém. armén., enf.

Babanian, v. Bahabanian Grégoire
Badovitz, Jean, enf réf.
Baghdadian, Khatcher
Baghdassarian, Manouel, fabricant d’armes à Aïntab
Bahabanian, Antoine, év. De Césarée de Cappadoce (Kayseri)
Bahabanian, Grégoire ( Babanian, Vahabanian), évêque d’Angora puis de Brousse (Bursa), réf.
Bahabanian, Nekdar, réf.
Balbanian, Vartan, enf. Réf.
Balian, habitant d’Aïntab
Barkadjian, Elisa
Barkadjian, Mérié, épicière
Barnaud, cdt
Barsoumian, Haroutioun, fabricant d’armes à Aïntab
Bérard, Victor, sénateur
Bernard, cdt
Bessarahoui, cacographie pour : Besraoui ; v. ce nom
Besraoui, chef de tribu kurde
Blanc, cap
Blasy, off
Bocart, cdt
Boëlle, cdt
Boghos Noubar pacha, v. Noubar
Bosson, cdt
Bouled pacha, chef militaire kémaliste à Aïntab
Boyadjian, Gabriel, enf. Réf.
Boyd, intendant de l’hôpital américain à Aïn-tab
Brémond, col.
Brocart, cacographie pour Bocart : v. ce nom
Bru, cdt
Brue, cacographie pour Bru ; v. ce nom

page 141

Caix (de) Robert, dipl. français
Carnas (de) , off
Carrère, soldat
Chaperon, Joseph, père de l’abbé Chaperon
Charpy, gén. Cdt le Corps d’occupation français à Constantinople
Chartres, off.
Chautard, off.
Chauvel, Bertrand, caporal
Chéfik Ali, dit Euz-Démir, col. Kémaliste
Chirinian, Isabelle, rel. Armén. réf.
Clémenceau, Georges, homme politique français
Clément VII, pape

Dalbachian, Féridé
Dakbal, Kevork,stépanian
Damad férid pacha, grand vizir ottoman
Darakdjian, Ménouch
Darakdjian, Youssef
Debieuvre, col
Déguirmendji, Soultana
Démirdjian, Nersès, forgeron
Démirdjian, Zarouhi
Depaul, lt
Dérovaguimian, Massis, enf. Réf.
Dervichian, Khoren
Deslandes, cacographie pour :
Deslandres ; v. ce nom
Deslandres, col.
Deville, col.
Djébélian, Clotilde, enf réf.
Djéladian, Hosanna
Djéladian, Nersès
Djelal Kadheri Bey, v. Djelal Kadri Bey
Djelal Kadri Bey, haut fonctionnaire ottoman
Djibilian, Zadig
Dubois, Louis, cardinal, archevêque de Paris
Dubuisson, col.
Dufieux, col. Puis gén.
Duplouy, cdt

Ekmadii, Nazar, cacographie pour Ekmedji v. ce nom
Ekmedji ou Ekmekdji, Esther
Ekmedji ou Ekmekdji, Nazar
Ekmedji ou Ekmekdji, Elmas
Eléonore, enf. Réf.
Enver pacha, ministre de la Guerre de l’Empire ottoman
Eparian, Angèle, rel armén. réf.
Essabalian, Ferdinand, cordonnier
Essabalian, Marcel, enf Réf.
Essabalian, Marie, enf réf.
Euphémie, rel armén réf.
Euphrasie, rel armén.
Eusdémir, v. Euz-Démir et Chéfik Ali
Euz-Démir, surnom de Chéfik Ali, v. ce nom

Faiçal, v. Faysal
Faysal, faisal, émir, premier roi d’Irak
Firent, déformation de Hrant( ?), prén masc. Armén.
Flye Sainte Marie, Pierre, col puis gén.
Foch, Ferdinand, gén puis maréchal de France

Franklin-Bouillon, dipl. français

page 142

Gadish, médecin militaire
Gauvin, journaliste des « Débats »
Georges, off.
Georges-Picot, François, dipl. français
Ghougas, prén. Masc. Armén.
Ghougassian
Giraud, off
Goëtz, cdt
Goetze, v. Goëtz
Goibet, gén.
Goubaud, v. Goubeau
Goubeau, col. Puis gén.
Gouraud, Henri, Eugène, gén. Haut commisaire en Syrie, cdt en chef de l’armée du Levant.
Guenkdjian, Marie, enf. Réf.
Guéovchénian, Kévork, fabricant d’armes à Aïntab
Guiragossian, Féridé
Gulu (Gülü) prén. Fém. turc
Guy, cdt
Gypsy

H…, off.
Habochian, Gülü
Hachim ibn ‘Abd Manaf, grand-père de Mahomet
Hadji stepan
Hakimian, Elmas, médecin
Hamelin, gén.
Hamid bey, sous-secrétaire d’état ottoman
Hananian, Albert, enf . réf.
Hananian, Jacques, enf. Réf.
Hananian, Ohannès, enf. Réf.
Hananian, Vincent, enf. Réf.
Haroutioun, prén. Masc. Armén.
Hartmann, off.
Hassenforder, off.
Hatzopoulos, Christodoulos, enf. Réf.
Hayrabedian, Jacques, enf. Réf.
Hazadouhi, v. Azadouhi
Héchiguian, Pierre v. Yéghiguian
Houzaz Djirdji
Houzaz Naham
Hrant, prén. Masc. Armén.
Husayn ben ali, roi du Hedjaz, chérif de la Mecque

Ibrahim, cheik kurde
Iknadossian, Jacques, rel armén.
Iskenderian,
Ismet pacha, dit Ismet Inönü, homme politique turc
Istamboulou, Kapriel
Istamboulou, Kevork

Jacotat, Cap
Jacques, rel. Armén, v. Iknadossian
Joséphine, rel arm.
Joando, cacographie pour Jouhandeau, v. ce nom
Jouhandeau, F.E., col. Directeur de l’Atelier de construction d’armes de Tarbes
Jourdan, clairon makor
Julienne, rel. armén réf

Kahkedji Diratsou
Kalemkiarian Avédis, chef des armements au quartier arménien d’Aïntab
Kambourian, prêtre armén.
Kara Vanessi oghlou, Youssef
Karatji oghlou Kevorkhoun
Karékin (Der), prêtre armén.
Kasap, Hagop, boucher

page 143

Kavédjian ou Kahvédjian, Nédjibé
Kazarossian, Marie, rel. Armén, v. d’Arc (d’) jeanne (sœur)
Kemal, Mustafa, gén. , chef du mouvement nationaliste turc, puis premier président de la république
Kenaan bey, chef militaire turc
Kocher, cap. Consul de France en turquie
Kousoukian, Sirvart, enf . réf.
Kupélian, Sophia
Kurkdjian, Sarkis
Kurukdji (Kurkdji) Kevork
Kurumlian, Nazar, fabricant d’armes à Aïntab

Laborde, col
Lamarche, cap médecin
Lamerand, rel
Lamothe (de), Gén.
Lawrence, Thomas Edward, col. , orientaliste et agent politique britannique
Lebel, Nicolas, off. dont le nom a été donné à un modèle de fusil
Lecoq, directeur de la Banque ottomane à Aïntab
Lévonian Adour, chef militaire armén. à Aïntab
Lloyd George, David, homme politique britannique
Lyautey, Hubert, gén. Puis maréchal

M… ; off.
Madjarian, Alphonse enf réf
Madjarian Jean, enf réf
Madjarian Joseph, enf réf
Madjian v. Maldjian
Magarian
Mahomet, prophète de l’Islam
Maldjian Gulinia, rel réf
Malvy Louis, homme politique français
Manouchag prén fém armén
Manouchian Léon
Manoukian Siranouch enf réf
Marcellin, oof
Mardikian Vardé
Margossian Grégoire, enf réf
Margossian Jean enf réf
Margossian Marie ménagère
Marguerite-Marie, rel armén réf
Mariam, prén fém armén
Mariano rel armé,
Marika
Mascle, off
Maurin, cap
Mazier, off
Mechtilde, rel armén réf
Médouet chef bédouin
Mehmet VI, sultan ottoman
Mékhit’ar, de Sebaste, rel armén, fondatuer des Mékhit’aristes
Mektarian Georgette, enf réf
Ménouch Férédji
Métouali, probablement cacographie pour : Medouet : v. ce nom
Meunier, col.
Millerand Alexandre, président de la république Française
Mongadian Kévork
Moudjehem bey ‘ibn Mouhid, chef de la tribu Fedaan
Moudjem, cacographie pour :
Moudjehem ; v. ce nom
Muller, cap.
Mustafa, cheikh à Aïntab
Muller
Mustafa, cheikh à Aïntab

Nakach ou Nakachian Mihaïl
Nakachian Kapriel
Nazar Ekmadji
Nercessian Vardé
Nersès (Der) prêtre armén.
Nicham v. Nichan
Nichan, prénom masc. Arabe
Nichrossian, cacographie pour :
Nigoghossian ; v. ce nom
Nicoloff Georges, enf réf
Nigoghossian, nom de personne donné à une école à Aïntab
Nimed efendi
Nino Mérié
Normand, col.
Noubar Pacha, Bghos, notable armén en Egypte
Noury, frère d’Enver pacha (v. ce nom)

page 144

Ohanessian, Sophia
Olchowik, Claude, membre de la famille de l’abbé Chaperon
Osman ou Uthman 1er, fondateur de la dynastie ottomane
Ounanian Agnès, rel armén réf
Ovaguimian Youna

Paboudjian, Bedros, jardinier
Papadopoulo
Papazian, prêtre armén
Payassian, Ménouch
Petkadji (pétékdji ?) Artinin, Satenik
Piacentini, It
Pie XI, pape
Piépape ( de), col.
Piétri, lt.
Pilitchian, Nekdar, enf réf.
Poincaré Raymond, homme politique français, président de la République (1913-1920)
Pourquié, lt.
Pourquier, v. Pourquié

Quérette , gén.

Rabat Sélim
Rolland Julien, responsable de cantine au camps français de Katma
Romieu, cdt puis col
Rulla , rel.

Saboundjian Kevork
Sabri bey, mutasarif d’Aïntab
Sakal ou Sakalian, Djirdji, repasseur de draps
Salaedidine bey, off turc
Santi (de), Cdt
Sarian Marie-Joséphine, rel armén réf
Sarkis Anna
Sarkis Yadale
Sarkissian Serkian cacographie pou : Serksian ; v. ce nom
Serksian Antoinette, enf réf
Sermobick Arten
Sirapounian Nersès
Sourandjéli Sarkis
Souroundjéli Nérié
Suzanne, rel armén. Réf
Sykes, Mark, dipl britannique

Tabak
Tabak Kévork
Tarli Yacob
Tatossian Marie, enf. Réf.
Tavoudjian (Der) prêtre armén., président du comité « union nationale » à Aïntab
Tazadjian v. Tazédjian
Tazédjian Antoine , enf . réf.
Tazédjian Jean, enf réf
Tazidjian Nektar, réf
Tchopounian Kevork oghlou Yacob
Tchorbadjian Jacques, enf réf
Tchoundjian Yénovk
Tchydémian Françoise, rel armén réf
Terzian Dominique , enf réf
Thil, sous-intendant

page 145
Toumakian françoise, enf réf
Toumakian Répéga, enf réf
Truchet, françoise, mère de l’abbé Chaperon

Uthman, v. Osman

Vahabanian, v. Bahabanian
Vartadjian, Mériam
Vartoumian, Herminé, enf. Réf
Victor-Emmanuel II, roi de Sardaigne puis d’Italie

Wolf, cdt

Yéghuiguian, Pierre, Enf. Réf.

– Bahabanian : livre un témoignage, 1976
noms de lieux :
Césarée
ESKI-CHéHIR
BOZANTI
TARSE
ADANA
gare d’Osmanié
KARA AGHADJI, près d’ANDRINOPLE
TARSE
petite ville appellée HASSAN-BEYLIK
Osmanié
village d’INTILLI
GUIAVOUR-DAGHISLAHIé
ALEP
DJEMILIé
Baalbeck
Rayak
Gare de BARAMKé
DAMAS
ALEP
GULEK
Ferme de Sofou Pacha, près de Kouyoular
Konia
Mézar-Olouk
Kavakli
Vallé de Gulek-Boghaz
Déportés de Brousse
Amassia
Tchifté-Khan
Tchifté-Hamam
La station Tossoun Oghlou
Les deux montagnes de Hassan Dagh et Boulgar Dagh
Vallée de Tchifté-Déyirmen
Village KIS-HISSAR
Village KOLSOUZ
ANDAVAL-KHAN
Ville de Nidgé
Dévéli-Karahissar
Arabli-Khan
Khan de INDJé-Sou
Village de YAVACHE
Tchoucour-Kouyou
Khan de BOGHAZ-KEUPRU
Village d’ADVOUDJ
KALABA
Pont nommé TEK-GUEUZ
BOGHAZ-KEUPRU
Césarée
Mont ARGéE (Erdjiyas)
Kir-chéhir en direction de Moudjouy
Village de Moudjour
Kir-chéhir , village de Sofoular
Groupe de pressoirs et village apellés Iydéli-Bel
Village Ghamane
Village de Soufoular
Kir-chéhir
Pont de Kizil-Irmak ( fleuve Alys des anciens)
Village de Keupru-Keyu
Bala
Kara-Guédik
Plateau nommé ‘Abazli’
Village Abazle
Village Mastaa bey
ankara
Haymana
Village de BEYNAM
Village Karaguédik
Beynam : note 14 : c’est la localité tristement fameuse pour les Arméniens d’Ankara, où une quinzaine de jours auparavant les Arméniens Grégoriens avaient été massacrés.
( P 72 note manuscrite de Pierre RIGA : moi, Pierre Riga, j’étais alors officier de réserve dans l’armée turque et au lendemain de cet horrible massacre, j’en ai vu de mes propres yeux les indescriptibles aboutissements.)
col de Képékli ; vallée des boyaux
Gueul-Khani
Village de Tchakal
Ankara ; vigne de Dikmène près de la source Karapounar
Le Indjé –Sou
Les parages d’ATECHE-DEYIRMENI, à deux heures d’ANKARA dans la vallée nommée TCHAKMAKLI dans la cité de MAMAK
MADENE
BEYNAM : dans une vallé perdue au pied du mont KOUYROUKDJOU OGHLOU
Diarbékir, trébizonde, constantinople
Lieux : dit TAKHTA Konak et l’autre au konak de ALAY Bey
De 16 à 18 à Damas : où s’étaient réfugiés aussi 300 arméniens rescapés des massacres.
Noms de personnes :
1
2
3
4
5
6
7
8
9
10
11
12
13 Mgr Grégoire Bahaban ( Bahabanian), le dernier évêque arménien catholique d’Ankara, est né dans cette ville le 5 décembre 1866.
Son évêque, Mgr Karapet ARAKELIAN, l’envoie en France, au Grand Séminaire de St Sulpice de Paris.
Avant son départ, il reçoit des mains de S. B. Stépan AZARIAN, les Ordres Mineurs.
… il reçoit le sous-diaconat et le diaconat des mains du Cardinal RICHARD, Archevêque de Paris.
14
Revenu à Constantinople, il est ordonné prêtre par son évêque Mgr HOVHANNESSIAN.
15
le jeune Abbé Clément Babadjanian
sur intervention de Djémal Pacha, commandant de l’armée turque du Midi
hospitalité trouvée auprès de Mgr Dimitrios Cadi, archevêque d’Alep et ensuite Patriarche des Grecs catholiques
16
17
invitation de l’Archevêque de Paris, le Cardinal Dubois .
Grégoire Bahabanian quitta le monde des mortels le 2 janvier 1951.
Liste de ceux de son clergé qui ont péri, au cours de la Déportation, dressée par le R. P. Merdjimékian, dans ses Mémoires et confirmée par ceux de Mgr J. Naslian.
1- L’abbé Tchidémian Jean, né à Ankara au mois d’Avril 1857, déporté dans le convoi des dames à Konia. Il y est décédé dans l’extrême misère.
2- L’abbé Potalian Joseph, né à Ankara le 16 janvier 1864, décédé durant la Déportation dans les gorges de la chaîne de Taurus.
3- L’abbé Ekizian Georges, né le 20 décembre 1838, presque octogénaire, mort sur la route des déportés à Nidjé-Béli.
4 et 5 – l’abbé Djimdjimian Clément, né au mois d’avril 1850 et l’abbé Maksoudian, né à Ankara en 1858, tous les deux morts par épuisement, par suite des souffrances endurées pendant la Déportation.
6 et 7 – les abbés Vétanian Georges, né le 12 juin 1870 et Alagueuzian Haroutioun (pascal), né le 2 juin 1847, tombés dans le désert de la Syrie.
8- l’abbé Kazian Joseph, né en 1889 à Ankara, sur son trajet vers l’hécatombe de DeÏr-el-Zor, épuisé et mort dans une écurie.
9 et 10 – les abbés Tokatlian Jean, né à Ankara en 1889, et Kahvédjian Clément, né le 2 septembre 1865, massacrés cruellement à Deïr-el-Zor, avec plusieurs dizaines de milliers de martyrs de leurs compatriotes.
11 – le père Sarian Stépan, hiéromoine Mekhitariste de Venise, né à Ankara le 7 août 1865, supérieur des PP. Mekhitaristes à Trébizonde, pour le seul fait qu’il admonestait le gendarme turc de cesser de molester la jeune religieuse qui était dans le convoi, il fut poignardé et jeté dans la fosse où il a expiré, au mois de juin de l’an 1915.
(note : sur l’écrivain arménien Théodik, auteur en 1921 : « le calvaire du clergé arménien » premier volume eut l’édition posthume dans l’imprimerie du monastère de St Jacques de Jérusalem ( 1967)     p294 : cite 10 noms de prêtres arméniens catholiques d’Ankara)
18
19
20
21
22
Mr l’abbé Merdjimékian , du clergé  Arménien catholique d’Ankara .
Déporté à la tête d’un convoi d’une cinquantaine d’hommes.
23
Mr Simon ARAKELIAN, un laïc cultivé, ancien directeur de la Régie.
24
25
Nous pensons d’ailleurs que ce serait aussi intéressant de faire la traduction française du texte de Mr Simon Arakélian, que de procéder à une nouvelle édition de celui de Mr l’abbé P. Merdjimékian, en englobant ces deux textes, en français, dans un seul volume.
Les deux volumes de Mgr J. Naslian, évêque arménien catholique de Trébizonde.
Livre documenté de Mr Haykaz Ghazarian, publié à Beyrouth.
26
Il y a aussi les mémoires de M Thomas Minassian, publiés à Paris l’an 1957.  Houchere.  (En arm.)
27
L’œuvre de Mme Alice Odian-Kasparian et Mr Karapet Terzian « histoire des Arméniens d’Ankara » Beyrouth 1968 , Imp DOnikian ( en arm.)
28
29
Prêtre syrien catholique ISAAC ARMALé : hisoire des massacres de MArdine. 1919 , Beyrouth. En arabe.
L’évêque Mgr Ignace Maloyan.
30
auteur turc : Mevlan Zadé Rifat, dans ses mémoires : les dessous de la révolution de turquie , Alep, imp. El Wakit, 1929.
Chef religieux Hodja Hassan Feymi
31
Un seul, parmi les membres de cette assemblée, a eu le courage de lever la voix contre le projet présenté par le ministre de l’intérieur. Ce fut Agha Oghlu Ahmet qui a remarqué qu’il fallait distinguer les coupables, s’il y en avait, des innocents. Comment peut-on accepter l’extermination de tout un peuple ? a –t-il dit . Sa voix pourtant fut étouffée par l’intervention de Tallat qui s’est chargé de lui dresser une série d’accusations contre les arméniens.
Comité Exécutif : triumvirat rallié directement à la personne du ministre de l’intérieur. Ces trois membres étaient : Dr. Béhaëddine Chakir, Dr Nazim et Chukru qui était ministre d’instruction publique, trois partisans , les plus acharnés , du projet des massacres.
32
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le Vali Mashar bey
vali de Kötahia et d’autres localités
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———
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notre ancien Vali (gouverneur) MAZHAR BEY qui gouvernait Ankara depuis un an avec dignité et bonté, était estimé et aimé par tout le monde. Malheureusement, destitué, il fût rappelé à Constantinople.
A sa place, on nous envoya un jeune vice-gouverneur de 26 ans nommé ATIF Bey, un des secrétaires du Club des Jeunes Turcs.
Soussa Bey, HOULOUSSI Bey
47
Parmi les premiers arrêtés se trouvaient Monsieur l’abbé TOROS, vicaire de l’év^que, Mr Armenag, avocat et procureur ; des commerçants MM SAOULIAN ROUPèNE, ONNIG MISKDJIAN et son frère Mr Clément, Mr ZAKARIAN MINAS et son frère KARNIG, Mr MGRDITCH Kebabdjian, Directeur de la maison IPRANOSSIAN.
Parmi les arméniens catholiques arrêtés : MM KASSAPIAN HOVANNES, SEYAHIAN Georgi, TORBADJIAN HADJI VITCHèNE Agha, les fères (GANDAR) ADJEMIAN, SEYAHIAN BEDROS Agha, EDGAR MEGUERIAN DJEVRI efendi, PIRIMIAN BOGHOS, pharmacien, Mr MESSERLIAN Krikor, pharmacien, Mr HAGOP MEHTERIAN, Mr EDOUARD BEDECHIAN, MR FESLIAN GEORGI.
((note manuscrites : pour les SEYAHI : « mon père et mon frère aimé »
l’archiprêtre DJIMDJIMIAN
48
Mr KASSAPIAN Hovannès, TORBADJIAN Hadji Vitchène Agha, Mr SEYAHI Bédros ainsi que Mr GEORGI
((notes manuscrites : ont été arrêtés à nouveau, 15 jours après et ont rejoint le convoi des déportés. Le Vali les avait relahé provisoirement afin d’extorquer des fonds pour son compte personnel. ))
Nos détenus ont été relâchés après onze jours : MM MESSERLIAN Krikor, les deux frères ADJEMIAN (GANDAR) DJEVRI, PIRIMIAN Boghos le pharmacien et BEDECHIAN edouard.
49
sa Béatitude le Catholicos Mgr TERZIAN et au vicaire patriarcal, Sa Grandeur Mgr SAYEGHIAN
MM FERID et HUMUZ, rédacteurs de journaux, exilés de Constantinople, de même le directeur de banque Mr CHENORHKIAN
50
R. P. DJIMDJIMIAN
51
R. P. DJIMDJIMIAN
52
et de MM. HOLAS Andon, KESSEDJI Vitchène et TOUMAZAN Vitchène
Le Vali
53
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R. P. DJIMDJIMIAN
Le Vali
Nous étions les premiers arrivés ; peu après, arrivaient nos prêtres et vingt cinq des notables qui se trouvaient en ville ; c’étaient les RR. PP. POLADIAN et TORBADJIAN, MM. Hadji Andonik HAMALIAN, les deux frères POLATOGHLOU, TORBADJI Hovsep, APKARIAN Hadji Onnig, KAMBOURIAN Clément, etc…
55
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Sélim Bey
Le vicaire grec = de l’évêque grec-orthodoxe, Baba Youvanni
R. P. DJIMDJIMIAN et quelques autres prêtres, Mr HAMALIAN Andonik et quelques compagnons.
57
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P. BABADJAN : note 8 : c’est l’abbé Clément Babadjian qui, ayant survécu, après toutes les souffrances de la déportation, a pu suivre son évêque et gagner Paris.
Père TOROS, le Père KALOUST d’Eskisehir, le pasteur protestant.
Un prisonnier de PENDIK
Le Sultant : Mahmoud V Rachid, le frère de Sultan Hamid .
59
60
ma sœur Hadji Nectar
Mr Krikorig ASLANGUL
Le même jour, arrivèrent à leur tour, les frères KAHVEDJIAN, AYDENIAN et KAMBOURIAN.
Mr ANDONIG
Colonel Djélayi Bey
Sa Majesté le Sultan
61
pères TCHYMEDIAN et EKIZIAN
ma sœur HADJI NECTAR
SEMIL BEY
62
Khetchen Oghlou et un autre se tenaient près de la porte.
63
le Cheikh et son fils.
64
Rév. Père HOVSEP : note 11 : c’est l’abbé Hovsep Bahabanian, cousin de Mgr Grégoire Bahabanian. Il était plus âgé que celui-ci. A la fin de ses souffrance endurées pendant sa déportation, il obtint l’autorisation de gagner la ville de Jérusalem où il est décédé. Ce fut un prêtre très estimé.
Père BABADJIAN
Le père Pierren Jésuite ,et le père Kaloust, prêtre arménien Grégorien.
65
66
Saint Clément était le patron de la ville d’Ankara.
67
Mr Hamalian Hagop avec Peterné Oghlou Pétir, un aliéné ; Mr ZADIGHIAN avec un autre fou, Louksari Andon ; un autre notable avec Zafran-Oghlou Stépan.
68
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Utudju Oghlou
70
Boyadji Oghlou Parsegh, de peur, s’est jeté à l’eau
Nédjti Efendi, président du Club
71
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commandant Rahmi Bey
Sagher Boghos Oghlou
73
74
Le commandant Rahmi bey
M HOLAS ANDON
Note 15 :
Le fait était qu’un notable grec-orthodoxe d’Ankara, Mr Karasoul-Oghlou Panayote, lorsqu’il vint d’apprendre, après les massacres des Arméniens Grégoriens, que la police turque avait commencé à arrêter aussi les Arméniens catholiques, est parti par le dernier train pour Constantinople afin d’alerter le Patriarche des Arméniens catholiques, qui se dépêcha d’informer le Délégué Apostolique, Mgr Dolci. Celui-ci se rendit incessamment auprès du Ministre de l’Intérieur, Talaat Pacha, afin d’en solliciter un contrordre télégraphique.
Pour les détails de cette intervention, le lecteur peut consulter « Les mémoires de Mgr J Naslian , vol I pp 355-356
Ainsi que les Mémoires de Mr Simon Arakélian, pp 104-108.
C’est ce dernier qui nous transmet le nom de ce notable grec-orthodoxe d’Ankara.
(( si vous avez ces ouvrages je suis intéressé par ces pages !!
nicolas.cambourian@free.fr ))
75
Kir-Chéhirli Riza Bey, ancien chef de bande
Le Kaymacam de Haymana
76
R. P. KAHVEDJIAN
Commandant Rahmi Bey et le commissaire Ibrahim Bey
77
78
la voiture des pères Kassapian et Kanbourian a versé
Hadji Andonik Agha
Note 17 : ce personnage est Mr Andonik AKRAYAN, personne âgée. Il était un des membres du conseil paroissial laïc de l’Eglise arménienne catholique de la Théotokos d’Ankara. C’était un personnage pieux, qui avait passé sa vie en prière et en œuvres de bienfaisance. Sa maison se trouvait presque en face de la dite église de Notre-Dame. Il n’allait pas à son travail sans avoir auparavant assisté à la sainte Liturgie dans cette même église.
79
80
Mr Yaghoub Artin
81
Basmadji Onnig et son fils Andon, Saghir Boghos Andon Agha, les deux frères Kazian et un autre.
M Andon Holas
82
83
84
le pauvre Andonik Agha Akra Oghlou épuisé, succomba.
Note 20 : il s’agit de Mr Andonik Akrayan que nous avons signalé dans la note ci-dessus au n. 17. Ses neveux et nièces , ainsi que ses arrières-neveux et arrières-nièces, du côté de ses deux sœurs, ont pu survivre. Les premiers sont les Férahian qui, après les armistices qui ont suivis la première guerre, ont émigré en Argentine et se sont installés à Buenos-AÏres ; les seconds sont les Parmaksizian de Marseille.
85
le père AGHADJANIAN, Jésuite
AGOPDJIAN
86
directeur de la police d’Ankara
HAMI Bey, directeur de la police de Kir-Chéhir
MR HOVSEP ASLANGULIAN
HADJI ANDONIG Efendi
87
88
père KAHVEDJIAN
89
90
Mgr Antoine
Deux prêtres et M HAGOP TERZIBACHIAN
M ANDONIG HAMALIAN
Les gendarmes nous poussèrent hors de la ville (Césarée) à coups de cravache ; nous traversions les rues poussiéreuses de la ville pendant que le bas peuple nous huait. De ceux qui tombaient dans la poussière les souffrances furent grandes, comme Mgrditch Oglou Kouyoumdjou qui, sorti en bonne santé de la ville, succomba une heure après, ne pouvant supporter danvantage une telle souffrance.
Yacoubian Artin Agha
91
enterré feu Mgrditch Oglou
commandant RAHMI Bey
gendarme ISMAIL TCHAVOUCHE
92
commissaire de police Ibrahim et deux gendarmes ISMAIL et CHUKRU
93
Mgr Antoine
Le malheureux HOUBOUYAN KRIKOR
M ANdon HOLAS
94
MANAVIAN et LOUIGI
Père BABADJIAN
Les deux frères HADJI HERMINOS-OGHLOU
M HOVSEP
95
R. P. Bahabanian
Le gendarme ISMAIL
M. HOLAS ANDON
M. TOUMAYAN VITCHèNE
ARTIN Agha
MM HAMALIAN KRIKORIK éfendi et ANDON HAMALIAN
En route était mort : HADJI HERMINOS
96
R. P. AGHADJANIAN
97

98
CHAH OGLOU, VITCHèNE et AZARIA Clément moururent
99
le gendre de Balli, Mr ONNIG

99-100
note numéro 26 :
Mr Antoine Afkérian, arménien catholique originaire d’Ankara, était le chef de la gare des chemins-de-fer à Konia (= Iconium).
Il fut un des fonctionnaires de ce service qui, grâce à son courage et à son esprit de dévouement, a apporté tant d’aide aux déportés arméniens qui traversaient cette ville, et ce sans aucune discrimination, en les sauvant d’une mort certaine.
La famille AFKERIAN d’Ankara, parfois transcrit AUCHER, sans la désinance ‘ian’, fut une des familles distinguées des Arméniens catholiques de cette ville. Elle a eu aussi parmi ses aïeux des confesseurs de la foi.
En l’an 1781, précisément le 20 juin, un de ses ancêtres Mr Haïrapet Afkérian fut exilé, avec cinq autres citoyens laïcs et trois prêtres, tous arméniens catholiques, vers la ville d’Amassia en Turquie, et jeté dans les geôles de la forteresse, où, depuis des siècles avait été aménagée une fosse pour les criminels, au sein des rochers d’une montagne, à une profondeur de 60 pieds. La seule raison de leur condamnation était leur appartenance religieuse et leur profession du culte catholique.
Mr Haïrapet, libéré de ces geôles, entreprit un pèlerinage de remerciement à Dieu vers les tombeaux des apôtres Pierre et Paul, à Rome, y conduisant avec lui trois de ses enfants, dont l’un Stépan Afkérian fut placé au Collège Urbanien de la Ville éternelle. Il emmena les deux autres à Venise afin de les placer dans l’abbaye arménienne des hiéromoines Mekhitaristes de St Lazare.
Le séminariste Stépan, après avoir achevé brillamment ses études ecclésiastiques à Rome, fut ordonné prêtre, et plus tard, rentré à Constantinople, fut sacré évêque ; ses deux autres frères, leurs cours à Venise terminés, se firent hiéromoines Mekhitaristes. L’un d’eux, le P. Haroutioun devint le professeur de Lord Byron pour la langue arménienne, l’autre, le P. Jean-Baptise AUCHER, un des plus célèbres spécialistes de la patrologie orientale et hagiographe de l’époque.
Un quatrième de leurs frères, Pierre Aucher, ayant eu tardivement la vocation pour l’état ecclésiastique, fut ordonné, à Constantinople, prêtre, par son frère Mgr Stépan.
Mr Antoine Afkérian, auquel nous venons de faire allusion, aurait donc parmi ses ascendants des personnages qui avaient bien mérité de l’Eglise.

Il serait souhaitable que nous donnions aussi des renseignements pour chacun des personnes ou familles dont les noms cités dans ce Journal.
Cela ne nous était malheureusement pas facile, manquant de sources.
L’un pourra le faire plus tard, lorsque ceux qui, appartenant à ces familles, et ayant survécu aux affres des massacres, ou leurs fils, produiront les mémoires de leurs familles et donneront des renseignements au sujet de leurs ancêtres sacrifiés.
Nous confions cette tâche aux plus jeunes.

101
Mr Antoine AFKERIAN de KONIA
Employé de chemin de fer : Houbouyan

102
Elvanian Grégoire

103
Hadji Andon ARABADJIAN

104
RR. PP. KAHVEDJIAN, POLATIAN et BABADJANIAN.

105
la ferme de SOFOU Pacha
Deïr-el-Zor

106
Saint Paul né à Tarse
R. Père BABADJANIAN et mon beau-frère ARTIN Agha Yacoubian

107
ARTIN Agha
Mr l’Abbé Ignace TERZIAN
Djévri Efendi

108
Mr VICHèNE BOURSALI
Mr NAZAR, le chef-chantre de l’église
Mr l’Abbé Babadjanian et notre ARTIN Agha Yacoubian.
Le curé l’Abbé Terzian
Mr HAGOP KHERLAKIAN

21 arméniens catholiques, 300 Arméniens grégoriens de Narli-khan et 17 de Stanoze.
Parmi les catholiques : Hovannès notre neveu, Torbadji Hadji Vitchène, MM. Kambour Krikor, Ourgalian Andonig et son fils André, Hadji David Kévork, Krikor fils de Kaghni-Oglou, Bédèche Hagop, Kourban Onnik, Kaz-Oglou, Artin le neveu d’Otdjou.
Le R. Père Ekizian et Jean, fils de Ouzounian Kévork étaient partis avec ce même convoi ; le R. P. EKIZIAN est mort à NIYDéBELI et Jean OUZOUNIAN s’était égaré en chemin.

109
Mr Sélim Chalfoun, maronite
Les R. P. Kambourian et Babadjanian ainsi que Hovannès, mon neveu.
Le Rév. Père Pierre MERDJIMEKIAN, MM HOUBOU BéDROS, KEUYLU PéTIR, KURKDJI Clément, BAGHDASSAR Antoine et d’autres.
Mr HAGOP KHERLAKIAN
Mr HOVSEP ADJEMBALI

110
Mr LUC GIORGI
MM les Abbés AYDENIAN, TORBADJIAN, BABADJANIAN, ABOUNA PILIPPOS Curé de l’église maronite, Mr GEORGI LUC

Les Pères KASSAPIAN, KAZIAN, TOKATLIAN
Le père KAHVEDJIAN
Le Père MERDJIMEKIAN

PIRIMIAN VITCHèNE
RR. PP. AYDENIAN, MERDJIMEKIAN, KAZIAN

111
notre neveu HOVANNèS, YAGHOUBIAN ARTIN, VITCHéNIAN DJIOUZI et ses neveux
Père BABADJANIAN
DOBALAK KRIKOR le coiffeur
BOYADJI OGHLOU et BENDIRJI OGHLOU
Mr CHALFOUN SéLIM
KAZ OGLOU KRIKOR et DAMAD OGLOU ANDON
Le R. Père BABADJANIAN

112

Mr KHANLI-ZADé ANDON de TRABIZONDE avec ses deux fils et leur compagnon Mr Hagop
Les deux frères ADJEMIAN (GANDAR) prirent le chemin d’ANKARA.
Le père BABADJANIAN
Me EMIN CHALFOUN
Les pères KASSAPIAN et KAZIAN avec leurs frères et une vingtaine d’autres.
Mr TEK-OGHLOU ONNIG

Les pères DJIMDJIMIAN, BAHABANIAN, MAKSOUDIAN et une partie de nos fidèles furent les premiers arrivants à ALEP.
Les PP. ALAGUEUSIAN, VETANIAN et POLADIAN
ARTIN AGHA YAGHOUBIAN

113

MR KURD BéDROS, un chaldéen catholique
Père BABADJANIAN et ARTINE AGHA
Père KAZIAN et ses frères ANTOINE ET KRIKOR
GUIRAGOS, le fils de BéDROS AGHA et le chantre NAZAR

Mr HACIM BEY
Député KHERLAKIAN HAGOP.

114

Mr FARNOYA, vice consul américain

R. P. Kazian et ses deux frères

Mr EMIN CHALFOUN
MIRHAN KASSAPIAN
RACIM BEY
MISSIR ZADé
ENVER PACHA

Familles angoriotes : PIRIMIAN, ABADJI, INDJIR, TORBADJIAN, BEDES-KEVORK, BODDO PETIR, POLAT, SEFERCHE HOVSEP, KIPRIK, KAZ, OUMOUD, TILKI, THOUKHTAR, HADJI-FRAN, HADJI-DAVIT, KOUYOUMDJOU HOSEP et TCHIPDJI ANDON

115
P. DJIMDJIMIAN

Mr AYDENIAN KRIKORIG

Femme de Mr KUYD BéDROS
Mort de HADJI ANDONIG HAMALIAN
Message à MM KASSAPIAN ROCOS et BEDROS à Constantinople

116
ARTIN AGHA
Père BABADJIAN
Le père KASSAPIAN avec son frère STEPAN et Mr ONNIG TACHDJI
Mr CHALFOUN EMIN
EMIN efendi

117
M. EMIN
ELVANIAN KRIKOR
Mr CHALFOUN SELIM
KASSAPIAN STEPAN
Mr. SELIM et son frère EMIN.
RACIM BEY
DJEMAL PACHA
FESLI HOVSEP
Mr APAKIAN HADJI ONNIG

118
Frères POLADIAN
RACIM BEY
Frères CHALFOUN
MOUHSIN BEY , envoyait son gendre FAIK BEY à HAIFA
Mr HAMALIAN KRIKOR
TCHEPDJI HADJI KRIKOR, FERMAN KRIKOR et ONNIG TOCATLI, notre kavas
EGUINLI CLEMENT

119
Mme SOPHIE KOUYOUMDJI avec sa fille religieuse
KALDIRIMDJIAN
Monneveu HOVANNèS
Abbés VéTANIAN et ALAGUEUZIAN
Mr HAMALIAN KRIKOR

120
TOKATLI ONNIG notre kavaz
Mr HAGOP KARAKOTCH et son fils André, tous les deux soldats.

121
MOUHSIN BEY
Les frères HOLASSIAN

122
Mr HADJI MARTA ONNIG

123
Mr Artin

124
MM. TORBADJIAN HADJI VITCHèNE et KURKDJIBACHIAN VITCHèNE
R.P. VéTANIAN et le R.P. POLADIAN HOVSEP
Les autres angoriotes : notre neveu DJOUZI AGHA, MM. KAMBOUR KRIKOR, KESSEDJI VITCHène, l’horloger, ABADJIAN HADJI HAGOP, HOLLASSIAN OHANNES et KRIKOR, TCHEPDJI BOGHOS, HALADJ HAGOP, leurs fils KEUFTER et KRIKOR, etc …

125
FESLI MOUCHOU
La femme KERPEK avec sa fille
R. P. Archiprêtre BALIT à Alep.

126
Monsieur Louis BALIT.
KARGA OUGHLOU HADJI ANDON

127
nos pauvres prêtres POLADIAN et VéTANIAN, le petit neveu de celui-ci et MM. HADJI DJIVAN OUSTA
des femmes d’ANKARA : dames TILKI, EKMEKDJI, PIRELI VITCHèNE. KARGHA ANDON confiseur était venu avec sa femme.

129
Mr TORBADJI HADJI VITCHèNE

130
Mgr Antoine BAHABANIAN, évâque arménien catholique de Césarée de Cappadoce ( cousin de Grégoire Bahabanian)
Frères VARTAN et ARSèNE, sa cousine HADJI ROSA, un pasteur protestant nommé VAHRAM avec son domestique STéPAN.
131

132
Mgr l’Archevêque DIMITRIOS CADI
Artin AGHA YAGHOUBIAN
Père BABADJANIAN

133
R. P. AYDENIAN et TORBADJIAN
Dr HOVAGUIMIAN Toros : docteur arménien catholique d’ADANA

134
famille grecque catholique nommée Louis LABAT
Djémal PACHA.
Mgr atnoine, ses frères l’archiprêtre Joseph et Hadji KEVORK Agha et de sa cousine HADJI ROSA et des deux prêtres.
Moi et révérend Père BABADJANIAN, ARTIN YAGHOUBIAN et TORBADJI HADJI VITCHèNE
Pasteur VAHRAM et son domestique STéPAN.
Mr Morgenthau

135
Mr FERDJALLAH KéGHAM, un notable arménien catholique, Mgr Antoine et le R. Père Hovsep et moi
Artin Agha

136
Artin Agha

137

Mgr Antoine, ses deux frères et deux prêtres césariotes.
Dr MANDOUR
Dr AZIZ BEY
Père BABADJANIAN
Mr Artin
La sœur Marie

138
ABOUNA SERAPHIM , archiprêtre
Rév. Père BABADJANIAN
Quelques Angoriotes chantres à cette messe : Grand’Messe sur l’air d’Ankara
OTDJOU Krikor
KOURBAN Andon
TCHEPDJI HADJI Krikor
POTOUKIAN Antoine
HOUBOU Bedros

– Cervati Angora

1881

1885

VILAYET D’ANGORA – chef-lieu, Angora

1 Sandjak d’Angora

cazas : 1 Angora (Ancyre) 2 Ayak 3 Balabanlik 4 Bey-Bazar 5 Assi-Yuzgat 6 Hamiré 7 Sivri-Hissar 8 Keskin-Kaledjih 9 Nally-Han (Sordium) 10 Yuban-Abad
nahiés : Ak-Keupru 2 Cheïk-Bezenli 3 Churbé 4 Tabanli 5 Gungouzou

2 Sandjak de Kirchéri

cazas : 1 Kirchéri 2 Keskine 3 Moudjour
nahiés : 1 Adjibektas 2 Koutiers 3 Médjidié

3 Sandjak de Bozok

cazas : 1 Yusgat (Tavium) 2 Bogazlian 3 Tchoroum 4 Soumgourlou 5 Akdagh-Maaden
nahiés : 1 Akdagh 2 Ouséïn-abad 3 Selmani 4 Souronoun 5 Karamagra 6 Kizil-Hodja

4 Sandjak de Kaizariéh

cazas : 1 Kaïzariéh (Césarée) 2 Indjésou 3 Dévelu
nahiés : 1 Kara-hissar 2 Kustéré

Angora( chef lieu du Vilayet) Ville industrielle de 30,000 habitants dont 3000 grecs, 1500 arméniens, 500 juifs, 7000 catholiques et 18000 turcs. Commerce de laine et poils de chèvre (tiftik).

Corps consulaire

Angleterre Henri Binns, vice-consul
Italie, Ds(r) Angelo Gasparrini, consul
Perse, Henri Binns, consul

Avocats

Abadjian (M.) – Avakian (K)
Chahimian (G) – Ougourlou-oglou
Zobian

Médecins
Bonkowshy (pierre)
Gasparrini (Angelo) – Gasparrini (G)
Montanari – Vitalis ( N)

Négociants

Altintop (Miké et C) et Cie, Tchenguel Han
Aslangul (Pétrak et Kirkor), Kourchoum H.
Atta Zaadé (Emin et Ali), Tchenguel Han
Bayion (Hovsep), Kourchoum Han
Bijoff (Mathew), Kourchoum Han
Binns Henry, genral commisionmer
Cambourian (Vitchen), Yeni Han
Chamléon (Krikor), Yorgandji Han
Chamlian (Oh. et Manouk), Yorgandji Han
Chichman (Bodos), Tchenguel Han
Climi (Bodos), Tchenguel Han
Donélian (Melcon), Yeni Han
Hamaléon (Fran.) et Cie, Kourchoum Han
Kambourian (Kircor), Zafran Han
Karassoul (Simon), Kourchoum Han
Kassapian (Kievork), Zafran Han
Kéchichian (Avédis), Tchoukour Han
Kénarlikdji (Kievork), Yeni Han
Mangamian (Toroset Man), Tchoukour H.
Rizcallah (Kondeleft), Yeni Han
Topalian (Kircor), Kourchoum Han
Utudji (Andonik), Kourchoum Han

ANNUAIRE ORIENTAL, CERVATI   1891
Vilayet d’Angora – chef-lieu Angora
Population totale 795102 dont 2139 protestants, 413 israélites, 72078 arméniens-grégoriens. 6287 arméno-catholiques, 2139 arméniens-protestants, 27279 grecs, 685311 musulmans et 1248 bohémiens.
1 Sandjak d’Angora
Population 246723 hab. , dont 9 protestants, 413 juifs, 12866 arméniens, 1659 grecs et 231776 turcs.
Cazas :
Itche Nahié (chef-lieu Angora) – 2 Zir (chef-lieu Stanos, population 15465 hab.) – 3 Aïache (21626 hab) – 4 Bey-Bazar (18133 hab) – 5 Nalli-han (14607) -6 Mouhalitchik (chef-lieu Kouïoudjak (15728 hab) – 7 Sivri-Hissar (28868 hab) – Haïmana (chef-lieu Yapan Hamam, 25570 hab – 9 Bala (chef-lieu Karali, 24 716 hab) – 10 Tchibouk Abad (14 389 hab) – 11 Yaban Abad (chef-lieu Tchorba , 42418 hab)
Nahiés : 1 Itche 2 Gudul 3 Guniouzu 4 Chihbizinli 5 Tabanli 6 Tchorba (chef-lieu Demir Viran)
2 Sandjak de Yozgat
(Population 239823 habitants dont 447 protestants, 23169 arméniens, 7413 grecs, 208083 turcs, 662 bohém. Chrétien. Et 39 bohémiens turcs)
Mutessarif, Abdul Vehab Pacha
Cazas : 1 Boghazlian 2 Tchoroum 3 Sounghourlou – 4 Maden (chef-lieu Ak Dagh Maden)
Nahiés : 1 Ak-Dagh 2 Selmanli 3 Karamahra 4 Itche 5 Husseïn Abad (chef-lieu Aladja) 6 Sorkhoun (chef)lieu Kiohné) 7 Kyzyl-Kodja
 3 Sandjak de Kaïsserié
population 182637 habitants, dont 1565 protestants, 40254 arméniens, 22117 grecs et 118701 turcs
Mutessarif, Ismaïl Pacha
Cazas : 1 Indjé-Sou 2 Dévéli (chef-lieu Evérék)
Nahiés : 1 Kara-Hissar 2 Kustéré (chef-lieu Tomarza) 3 Itche
4 Sandjak de Kirchéhir
Popul. 103225 hab., dont 1560 arméniens et 101665 turcs
Mutessarif, Rechid Pacha
Cazas : 1 Medjidié (chef-lieu Boïalik) 2 Keskin (chef-lieu, Denek Maden)
Nahiés : 1 Konghour (chef-lieu, Bey-Obassi) 2 Itche 3 Moudjour 4 Hadji Bektache 5 Avanoe
ANGORA (chef-lieu du Vilayet) – Ville industrielle de 20 325 habitants, dont 1 685 grecs, 6 276 arméniens, 413 israélites, 9 protestants et 11992 turcs.
1 école Idadié et un hôpital de la municipalité en construction – Jardin public municipal- Orchestre municipal de 12 personnes jouant tous les jours au palais de l’autorité locale.
Exportations : Poils de chèvres (Tiftik), laine, opium, cire jaune, blé, colle végétale (Kitré), peaux de vaches, chèvres, miel, pommes, poires, troupeaux de moutons et vaches.
Gouvernorat général
Gouverneur général, Abedin Pacha
Defterdar, Mehmet Effendi
Mektoubdji, Moustapha Roukneddin Eff.
Cadi, Omer Houloussi Effendi
Mufti, Abdullah Effendi
Directeur des archives, Mehmed Rfik( ?)
Chef du bureau de la correspondance, Rifat Effendi
Ingénieur en chef des forêts, Agop Eff.
–       adjoint, Artin Effendi
Inspecteur d’agriculture, Osman Bey
Ingénieur en chef du vilayet, Hamdi Effendi – adjoint, Suréya Bey
Commandants des rédifs, Ali Riza Pacha
            – adjoint, Mehmed Pacha
Caïmacam des rédifs, Kiamil Bey
Colonel de la gendarmerie, Aghiah Bey
Major de la gendarmerie, Hafez Agha
Président de la municipalité, Hadji Suleïman Effendi
Procureur général, Réchid Bey
Président de la cour d’appel, Chakir Eff.
Président du tribunal de 1re instance, Hakki Bey
Président de la cour d’assises, Izzet Bey
Médecin municipal, Alaeddin Effendi
Nazir de la régie des tabacs, Rassih Bey
            – chef-comptable, Lévy
Nazir de la dette publique, Mehmed Assim Eff – Sous-inspect. Mirhan Eff.
Directeur des postes et télégraphes, Baha Bey
–       sous-directeur, Bahri Effendi
–       Inspecteur, Zuhdi Effendi
Cultes
Arméno-catholique, S. G. Mgr Jean Ohannessian, évêque
Grec, Mgr Yerassimos, métropolitain
Protestant, Mardiros Vartanian, pasteur
Corps consulaire
Angleterre, Tom. Newton esq., vice-consul
Perse, ………., vice consul
Avocats
Abadjian (M.) – Avakian (K.)
Broussali (Lazar.) – Chahinian (Gar.)
Chamlian (Hadji Artin) – Kevork Eff.
Mamas Effendi – Tchetchian (Agop)
Bazar
Au bon marché, Keun (Art.)
Droguiste
Adjemian (Garabet)
Hans
Agha Zadé – Ellem kalem Han
Hadji Ahmed Han – HadjiArif Agha Han
Kouychoumlou Han – Ourgandji Han
Pilaou-oglou – SoulouHan – Safran Han
Tahta Kalé – Tchenguel Han
Tchoukour Han – Yéni Hafez Agha Han
Journal officiel : Angora, en turc
Médecins :
Alaeddin Effendi, de la municipalité – Alexandridès
Bonkowski (Pierre) Bey, inspecteur du Vilayet – Nicolaki – Stavraki
Négociants
Aslangul (Paul), Kourchoumlou Han
Aslangul (P. et K.), Kourchoumlou Han
Attar Zadé (E. et Ali), Tchenguel Han
Bayoglou (Hovsep), Kourchoumlou Han
Bijoff (Mathew), Kourchoumlou Han
Cambourian (Vitchen), Yéni Han
Chéherché (Guemez), Kourchoumlou Han
Chichman (Bodos), Tchenguel Han
Donélian (Melcon), Yéni Han
Ehinli (Bodos), Kourchoumlou Han
Guelbenkian (Hadji Oh.), Kourchoumlou Han
Hamaléon (F.) et Cie, Kourchoumlou Han
Kambourian (Kircor), Saran Han
Karaagath (Yov.), Kourchoumlou Han
Karassoul (Haralambo), Yéni Han
Karassoul (P.), Kourchoumlou Han
Kassapian (Bedros), Safran Han
Kéchichian (Avédis), Tchoukour Han
Kénélikdji (Kievork), Yéni Han
Kirmizi (Klimi), Kourchoumlou Han
Kodjamanoglou (Kiriace)             id. id.
Kupeli (Yorgaki)                        id. id.
Perna (Boghos), Safran Han
Rizcallah (Kondeleft), Yéni Han
Tastchi-oglou (Dj.), Kourchoumlou Han
Tchénazian (Kirkor), Yéni Han
Topalian (Kircor), Kourchoumlou Han
Utudji (Andonik), Kourchoumlou Han
Yaghmouroglou (Siméo.), Tchenguel Han
Zumbuloglou (And.), Kourchoumlou Han
Pharmaciens
Pirimian (Joseph)
Riga (Hercule)
Tailleurs
Alanian (Baptiste)
Broussali (E.) – Djenderedjioklou (O.)
Kiestanian (Agop)
ANNUAIRE ORIENTAL, CERVATI
Edition 1914  ( dactylographiée par mes soins – juillet 2012)
ANGORA
(en turc ENGHURU), chef-lieu ANGORA
comprenant 5 sandjaks
((Pour chaque : un tableau des cazas avec chefs-lieux et répartitions par religion))
superficie 75,000 kilom. Carrés.
1 Sandjak d’Angora (1032 villes et villages) 371354 habitants
Angora chef-lieu du sazas de Merkez-Liva :
65817 musulmans, 2933 grecs, 3986 arméniens, 6461 arméniens catholiques, 780 protestants, 803 israélites
 total  80 780
2 Sandjak de Kirchéhir (295 villes et villages) 173677 habitants
3 Sandjak de Kaïssesérié (Césarée) (181 villes et vilages) 210164 habitants
4 Sandjak de Yozgat (505 villes et villages) 198022 habitants
5 Sandjak de Tchoroum (576 villes et villages) 202 712 habitants
Le vilayet d’Angora a un très grand avenir du point de vue agricole, si les deux grands fleuves Sangarius et Halis et la rivière Poursak étaient canalisés et ils irrigueraient ainsi les vastes et très productives plaines ; les paysans semeraient alors les champs irrigués sur cette nouvelle étendue de terrains et la production en céréales qui est maintenant assez importante, prendrait des vastes proportions , en plus , l’élevage des bestiaux prendrait une grande extension.
Centre important de commerce : magnifiques campagnes, jardins et vignobles.
ANGORA chef lieu du Vilayet – une des plus importantes de l’Asie Mineure.
Tête de ligne du chemin de fer d’Anatolie
Population 35 000 habitants dont : 12 000 turcs, 8000 arméno-catholiques, 3500 grecs, 2500 arméniens, 800 israélites et 300 protestants.
Une école Idadié et un hôpital de la municipalité – un monastère arménien Sainte Marie, au nord de la ville – jardin public municipal – caserne hors de la ville, pour l’infanterie et la cavalerie – ferme modèle.
Produits naturels du Vilayet : Salines très importantes des lacs et ruisseaux, sel mineral, terre savoneuse nommée Kil pour blanchissage, employée presque dans toute l’Anatolie (à Mouhalichdjik), charbon de terre et mines exploitées telles que de chrôme, cuivre, fer, plomb, argent (Denek Maaden et eaux minérales à Yaban Abat)
Eaux thermales : ) HaÏmana, Yapan-hamam ; à Ayach, Ilidja-hamam et Itchmedjé hamam ; à Yaban-Abad, Ghizildja hamam (eau dite de Vichy) et Segh-hamam, plus 10 sources différentes.
Importation (Ltq 650 000) Manufactures, sucre, café, thé, soieries, quincaillerie, bijouterie, métaux, pétrole, savons, spiritueux, cuirs, peaux ouvrées, verreries, bougies, faÏences, machines agricoles, etc etc
Exportation : Poils de chèvre (mohair, tiftik), laine, opium, cire jaune, blé, orge , graines jaunes, gomme adragante, peaux brutes, fourrures, chiffons et os, lin, moutons et vaches, vins.
Cultes
Arménien 3 églises et 1 monastère, Mgr Papken Gulésserian, prélat
Arméno-catholique 4 églises Mgr Kricor Bahabanian, évêque d’Angora
Grec 2 églises, Mgr Yervassios, métropolitain
Israélite 1 synagogue, Alboukrek Béhar, gérant le rabbinat
Protestant 1 temps Kevork Manoukian, pasteur
Corps consulaire
France, Ed Perroud, vice-cinsul
S. Altintop, drogman
Dette publique ottomane
Nazir, Mehmed Enver Bey
Chef comptable Mehmed Tevfik Effendi
Inspecteur général, Hamdi Danich Bey
Régie des tabacs
Directeur, B. Warrington
Chef-comptable Jean M. Altintop
Caissier, Garabed Tchétchian
Armurier
Hakki Tchaouche
Assurances (Cies d’)
Assicurazioni generali di trieste (vie et incendie) Kambourian (K.) Fils, agent
Friedrich Wilhelm, Férahian (G.), agent
GRESHAM, vie, Toumayan V. agent
LA MUTUELLE DE France ET DES COLONIES, Férahian G, agent
LA PATRIE, Toumayan V, agent
LA PREMIERE HONGROISE, Chevket Bey, agent
LES PROVINCES REUNIES (vie et incendie) Toumayan V , agent
L’UNION DE PARIS, Chefdéyan O, agent
NEW-YORK LIFE INSUR. Co, Altintop J., agent
NORTHERN, NORTH BRITISH AND MERCANTILE, incendie, Odjakdjian O. , agent
PHOENIX, incendie, Koupeloglou (G. P. ) agent
ROSSIA, vie et incendie, Ferahian G. , agent
SOCIETE GENERALE D’ASSURANCES OTTOMANE incendie Diratsouyan V., agent
SOLEIL, vie, Baghdassarian O. , agent
VICTORIA DE BERLIN, Cheftéyan S., agent
Avocats
Abadjian M. – Azizian G. N.
Chahinian Garabed – Djevri (Bedros)
Nafiz effendi – Yénovkian (Arménak)
Banques
Banque impériale ottomane
            Directeur G. Orr
Contrôleur, jules Zipcy
            Caissier, O. Warrington
            Comptable, D Caracache
            Correspondant, A. Tachdjoglou
            Service des marchan., Basile Geogiadis
            Magasiniers, Syméon Lazaridès et K. Djismedjoglou
            Employés, T. Altintop, H. Adjemian, B. Georgiadès, A. Warrington et J. Orhnial
Banque agricole du gouvernement
Banque de Salonique, Kupelioglou G. , correspondant
Deutsche Orient Bank, Apakian K. , agent
Wiener Bank-Verein, Aslangulian, Seyahian et Cie, agents
Banquiers
Apakian (Kevork)
Aslangulian, Séyahian et Cie
Balabanoglou (Vassil) – Holassian A.
Karamanian frères
Bois de construction
Arzouyan A. – Chukurian G
Costicalfaoglou B.
Ibrahim effendi – Indjirian V.
Kéléchian I. – Kouzouyan G.
Mehmed Tchaouche
Momdjou Zadé Mehmed Effendi
Satidjian Agop
Satidjian (Kircor et Artin )
Tahtalian (Nersès)
Brasseries
Brasserie de la gare, tenue par D. Kotchikaki
Brasserie du jardin municipal , tenue par Michaël Zipdjian
Galatia, tenue par Iracli
Céréales (négociants-exportateurs)
Abaz-oghlou (Aghathon) – Aslangul H.
Athanassiadis (Anast.)
Constanoglou (Costi) – Cupédjoglou (A. D.)
Eliadis (Gr.)
Hmalian (Andon) – Holassian A.
Kambourian (P.) – Kassabian (A. et O.)
Potoukian, Kulhandjian et Cie
Sahaguian S.  – Sarioglou I.
Savoulian H. – Stravridès (Demosthène)
Taïbloghlou frères – Tchinozian O.
Tiftikdjoghlou (Bodossaki)
Yaghdji Zadé Messoud Effendi
Changeurs de monnaies
Adjemian B.
Bouldoukian A. – Cheftéyan S.
Fermanian T. – Hanifi Zadé Mehmed
Miguirditchian Frères – Séropian S.
Yédicardachian M. – Zinguillian (Onn.)
Chemin de fer d’Anatolie
Weitnauer M. , ingénieur et chef de la 5eme section
Crull M. , surveillant de la 5me section
Copsidass, chef de gare et du dépôt des machines
Castanaki, chef du bureau des marchandises
Dr Yazidjian, médecin, résidant à EskiChéhir et Dr S. Josephidès, résidant à Angora.
Coke
Kargayan K. frères – Maliaras A.
Makhitarian S. – Maizandjioglou E.
Ourganlian V. – Torbadjian V.
Commissionnaires
MEKHITARIAN S. représentant de commerce
Toumanyan Vincent
(Publicité : Vincent Toumayan – Angora
commission – représentation – Importation – Exportation
Agent d’Assurances
Branche spéciale de denrées coloniales)
Confiseurs
Harav Ilia – Karacachian K.
Kargayan A. – Kargayan H.
Pusguldjian A. – Tavitian P. – Youssou
Cordonniers
Aldjian (Kircor) – Bedechian  (And.)
Bodoyan (Onnik)
Cohen (Haïm) – Costi Ousta
Djébéyan K. – Essabalian K.
Mazlimian Georges – Mihalian Artin
Panossian G. – Saghirboghossian A.
Yavanian V.
Cuirs (import. de)
Ebéoglou Frères
Hadji Nouri et Hadji Ibrahim Frères
Tékian O.
Cuivres
Avcharoglou Hussein – Bakirdji Hadji Ali
Hadji Yorghi – Hidayet Ousta
Kinadji Zadé Ahmed – Moustapha Ousta
Curiosités orientales
Katirdjoglou (Bodos) – Tékerlian A.
Denrées coloniales et petrole
Hadji Yanni Frères – Malliaras (I. et N. )
SOCIETE ECONOMIQUE OTTOM., directeur, V. Toumayan
Torbadjian (Hadji Vitchen)
Torbadjian (Hovsep)
Dentistes
Balbalian M. – Nacachian Z.
Tékirian A.
Draps
Abossoglou  (Nicolas)
Boulgourlou Zadé Tewfik
Curkdji-bachian (Kircor)
Fermanian (O.) et A. Cambourian
Hamalian Frères
Ipranossian Frères – Kurkdjibachian (K.)
Merdjimekian (K.) – Potoukian (Onnik)
Topalian (Alexan) et Fils – Tutundjis (Climi)
Droguistes
Anapiossian (V.) – Tachdjioglou (J.)
Eaux gazeuses (Fabr. d’)
Cohen (B.) et A. Segall
Medzmoroukian Frères
Ecoles
– Idadié, Armenak Effendi, directeur
– Arméniennes, 1 pour garçons, 1 pour filles et 1  asile pour enfants, sous la direction de la communauté, 300 élèves.
– Arméno-Catholiques, 2 garçons sous la direction de la communauté, 800 élèves, directeur, R.P. Djimdjinian et 2 pour filles, dirigées par les sœurs de l’Immaculée Conception, directrice, Sœur Françoise Tchidémian.
1 des frères des écoles chrétiennes
((collège français St Clément : s’ouvre en 1892, lorsque le chemin de fer parvient à Ankara.  Dans cette ville, les Frères parviennent à établir, côte à côte, le collège Saint-Clément et une école gratuite. Un incendie, en 1904, compromet l’existence de l’établissement. Ce dernier ressuscite pourtant des cendres, mais ne peut reprendre après la guerre.))
– Grecques : 1 pour garçons, 1 pour filles et 1 asile pour enfants, sous la direction de la communauté, 400 élèves.
Epiciers
Anastassiadès (A.) – Bacal Ishak
Djochgounoglou (Yorghi)
Eumbekian (K.)
Hadji Omar – Haladjian (G.)
Keuluyan et Tellalian – Oughourlioglou D.
Sahakian R. – Tachdjioglou (Youvanaki)
Yacoupian (A.)
Etoffes de mohair,(tiftik), sof, chales (fabricants d’)
Adjembalian (And.) – Devletian (A.)
Odian (G.) et Cie
Expéditeurs
Adjemian (Bedros) – Nichanian (Kéropé)
Farines
Caltzounidès Frères
Hagopian (Bedros) et Cie
Fers
(voyez métaux)
Fruits et miel
Abekir Agha – Chaninian (R.)
Derderian (B.) – Yacoubian (A.)
Horlogers
Dersahakian (P.) – Fermanian (K.)
Haladjian (P.)
Kessedjian (A. et P.) – Kessedjian (V.)
Miskian (O.)
Hotels
Angora, tenu par Papazoglou (P.)
Hôtel Madame César Duclos, rue de la Régie des Tabacs
Hôtel-Central – Hotel de la gare
Liberté, tenu par Békir Effendi
Huiles
Hadji Yanni Frères
Pamboukian (P. et C.) Frères
Yaghdji Zadé Ismaïl Effendi
Imprimeurs
Moughamian Frères
Ingénieurs
Morel – Virth (Jospeph)
Journal
Enkaré, journal officiel du Vilayet, en langue turque, paraissant tous les mercredis
Directeur, Mehmed Effendi
Laines, mohairs, (tiftik), cire jaune et opium
Ayanian (B.)
Hammalian (Hadji Andonik)
Harounian (B.) et Fils – Holassian (And.)
Kassapian (Agop) – Kassapian (Bedros)
Kassapian (Ohannès) – Kassapian (Rhocos)
Ouzounian et Margossian
Papazoglou Fils – Yanasoglou (P.)
Libraires et papetiers
Aslanian (S.) – Eumbekian (O.)
Manouelian (O.) – Vartanian Frères
Machines agricoles
Kazandjian (B.)
MEKHITARIAN (S.), représentant des fabriques Rud. Sack et mc Cornick et de la maison G. Chisnell and sons Ld de Constantinople
Machines à coudre
Naumann, Tazidjian (O.), représentant Singer
Manufactures
Athanassoglou (A. et M.)
Athechoglou (Dimitri et M.)
Baghdassarian (A.) – Benlian (O.)
Boulgourlou Zadé Tevfik
Cambourian (P.) – Cambourian (Krikor) et Fils
Cambourian (V.) – Chamlian (G.)
Hamalian (Hadji Andonik)
Ipranossian Frères
Kambourian et Fermanian
Kambourian K.
Kenerlikdjian (K.) – Keuftérian (K.)
Kinadji Zadé Hadji Kérim
Mermerdji Zadé – Roumoglou (V.) et Cie
Seferchéyan Frères
Ser Attar Zadé Saadoullah Effendi
Siahian (V. G. P.) et Cie
Tahtalian Frères – Tchaouchian (R.)
Tcheumlekdjioglou Frères
Tchiboukdji Pacha Zadé Pacha Agha
Tchoulha Zadé Osman – Topalian Frères
Vassiliadès et Papazoglou
Zakarian Frères
Médecins
Faïk Bey, de la municipalité
Harounian (Krikor) – Joséphidès (Symon)
Khakhamian (Armenak)
Nazik Bey – Riga (Louis)
Tiftikdjioglou (Vassilaki)
Varvarian (Haygazoun)
Xénidès (Kyriakos)
Yazidjian (O.), de la Cie du chemin De fer
Merceries et nouveautés
Chahinian (Agop) – Hagopian Frères
Hagopian et A. Yérémian
Haronian Frères – Kalef (Alathon)
Kédidjian (O.)
Kouyoumdjian (K.) – Mazlimian (A.)
Mékhitarian (M.) – Miskdjian Frères
Oundjian (A.) – Tomboulian (Sétrak)
Zakarian (K. et M.) Frères
Métaux (négociants en)
Karghayan Frères – Mekhitarian (S.)
Ourganlian (V.)
Torbadjian (Hadji Vitchen)
Minotiers
Ahmed Agha – Deghirmendji Ismaïl
Handjioglou (Ibrahim)
Kara Moustapha – Seferchéyan (V.)
Moulins à vapeurs
Caltzounidès Frères – Elias Bey et Cie
Harounian (Bedros) et Cie
Nouveautés ( voyez merceries)
Oeufs ( export d’)
Kaül (R.) et Cie
Pharmaciens
Ahmed Chevkey Bey, de la municipalité
Avakian (Tatéos)
Boursaloglou (P.)  – Hagopian (Bedros)
Kéchichian (Missak) – Missirlian (K.)
Pirimian (B.)
Photographes
Djevahirdjian (Antranik)
Moughamian (M.)
Quincailleries
Alboucrek, Behar et Cie
Alboucrek (H.) – Alboucrek (M.)
Hadjinian (Boghos) – Issakoglou (A.)
Karghayan (Andon)
Pamboukian (O. et H. ) Frères
Renseignements commerciaux
Mekhitarian (S.)
Restaurants
Angora – Central
De la gare, tenu par Dim. Kotchikaki
Tailleurs
Adjémian (S.)
Dascaloglou ( Climi) – Djébédjian (K.)
Djenderdjian (K.)
Hadji Irazoglou (Anast.) – Houbouyan (A.)
Kambourian (Kricor)
Kazian (B.) – Kazian (O.)
Madjarian (Georges) – Madjarian (Ghimès)
Manavian (A.) – Manissalian (Oh.)
Sertchéyan Frères – Torounian (R.)
Tanneurs
Aslan Gulian Seyahian et Cie
Hadji Nouri et Hadji Ibrahim Frères
Indjé Mehmed Agha – Omer Ousta
Séyid Agha et Frères – Tabak Onnik
Tek Mehmed Agha
Tapis
Adem Zadé Ahmed Effendi
Athanassoglou (Anast.) – Bagdassarian A.
Guémidjian (Simon) – Mirtiloglou (Alex.)
Ohanian (Ohannès)
Simitian (M. et G. frères)
Tissus indigènes
Fabriqués à Merzifoun, Aïntab, Gurum et Tokat
Afarian (H.) – Altounian H. et Cie
Arboyan Frères – Balit Frères
Cambourian (Djouzé)
Ipranossian Frères – Iskenderian S.
Karaoghlanian G. Kilidjian (Parsek)
Société Hayat
Tchokarian A. et H. Eremian
Tomboutian S.
Topalian D. et S. Kebabdjian
Zaroukian (Missak)
Verreries
Alboukrek, Behar et Cie –  Issaakidis (A .)
Madjaroglou (Panayi) – Yannopoulos (A.)
Vins et mastic
Ioakimidès (S.)
Oskanian (Stépan) – Papazoglou (P.)
Sinanoglou (Vassil)
———————-
REPRESENTANT HONORAIRE DE L’ANNUAIRE ORIENTAL à ANGORA :
Mr S. MEKHITARIAN

– livre de julie Lioré : Pont d’aubenas ma petite arménie

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Marie, Rose et Simone Barsamian
Jean et Henriette Benlian
Georges Durand
Daniel Jamgotchian
Georges Kasbarian
Samuel Keheyan
Jacques et Jeannette Nazarian
Samuel Papazian
Henzant, Georges et Araxi Sadikian
M et Me Salgon, Marie-Claire Sagovia et son mari et Annick Tehrildjian

– à compléter par recensement des arméniens d’Aubenas 1926 et autres années :

UCEL 1926 S.A.M. soie artificielle Moulinée de Louis Tourette

18 69 Kouyoumdjian Marie 1874 Angora chef mère
70 Kouyoumdjian hélène 1898 Angora fille
19 71 Loussasar Lucie 1872 Constantinople chef mère
72 Loussasar Anna 1899 Constantinople fille

20 75 Kambourian Grégoire 1881 Angora Turquie chef Négociant
76 Kambourian Eugénie 1895 Angora turquie épouse ovaliste
21 77 Kérimian Rose 1886 Angora turquie chef mère ovaliste
78 Kérimian marie 1905 Angora turquie fille ovaliste
22 79 Kérimian Jean 1912 Angora turquie fils néant
80 Akrayan Antai 1886 Brousse chef manœuvre

29 111 Tchouhadjian Antoine 1866 Brousse chef menuisier
112 Tchouhadjian née Bandikian Elise 1882 Brousse épouse ovaliste
113 Tchouhadjian Edouard 1911 Brousse fils ovaliste
114 Tchouhadjian onnik 1913 Brousse fils ovaliste

Pont d’Ucel 1931

26 74 Kambourian Eugénie 1894 Angora ?R . O. Arménienne chef
27 75 Kouyoumdjian mariam 1875 Angora chef
76 kouyoumdjian hélène 1899 Angora fille
77 Pirimian takouhi 1879 Angora sœur
28 78 Handjian Marie 1878 Endemith ? chef
+ enfants

1936 quartier st Pierre – Aubenas

Maison Briand

3 25 Danelian Ovaguim 1912 Zilé armenien chef ouvrier /soie
26 Tchakmekdjian Alexan 1911 Yozgad camarade
27 Veuve Cambourian née kouyoumdjian Eugénié 1894 Angora chef
28 Cambourian Sophie fille 1917 Angora sténo dactylo
29 Pirimian Tacouhie 1879 Angora tante ouvrière sur soie
30 Pirimian Mariam 1875 Angora mère ouvrière sur soie

– si des gens sont intéressés : j’ai fait un relevé photographique à Tarare (69)

– je pense aussi aux recensements de Montbrison (Loire)—

Et pour finir, et pour commencer … Jaurès

Il faut sauver les Arméniens , Jean Jaurès Essai (poche). Paru en 01/2007 Edition établie par Vincent Duclert

Il faut sauver les Arméniens, Jean Jaurès
* Essai (poche). Paru en 01/2007
Edition établie par Vincent Duclert
Le 3 décembre 1896, un jeune député du Tarn s’adresse aux représentants de la nation française. On massacre des Arméniens dans l’est anatolien. Certains voudraient passer sous silence ces massacres. À la tribune, Jean Jaurès dénonce la lâcheté intéressée de la politique du ministre des Affaires étrangères depuis plus de deux ans à l’égard du « sultan rouge ».
Si la France restait sans voix, paralysée pour des raisons économiques, elle encouragerait l’Empire ottoman à maltraiter ses minorités. Au nom de la paix, de la justice et du droit, il rappelle que la morale démocratique impose le combat de la tyrannie où qu’elle soit.
Jaurès avait bien vu que des processus d’extermination se dessinaient déjà, à la fin du XIXe siècle, et que les puissances et les opinions publiques devaient exercer toute leur influence pour les enrayer.
Son discours restera l’un des plus marquants de la Troisième République.